Gnamantêh Nanankoua (CNP) à Ouattara : «Vos collaborateurs sont devenus méprisants et impénétrables». Lettre ouverte à monsieur Alassane Ouattara
Président de la République de Côte-d’Ivoire
Excellence monsieur le président de la République,
Le Congrès national populaire (Cnp) de Côte-d’Ivoire pense, sincèrement, que vous avez eu tort d’avoir déclaré, lors de votre visite d’Etat dans la région des Savanes, du mardi 02 au lundi 08 juillet 2013, que vous ne changerez pas d’équipe gouvernementale jusques après les prochaines élections générales. Qui se tiendront quand ? Nul ne le sait !
Avec cette annonce, vos collaborateurs ministres et autres directeurs de structures étatiques sont, à défaut d’être méprisants, devenus impénétrables à toute analyse et proposition.
Le lundi 13 avril 2015, à une rencontre avec le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la sécurité, monsieur Hamed Bakayoko, au district d’Abidjan-Plateau, prélude à votre visite dans le département de Tiassalé du jeudi 16 avril 2015, Gnamantêh Nanankoua a eu, et ce, prenant au mot le ministre Hamed Bakayoko, à souligner les frustrations des populations de certains départements et sous-préfectures, en général, et celles de la sous-préfecture de Morokro, en particulier, qui, sous le prétexte qu’ils sont proches d’Abidjan, n’ont, pratiquement, pas bénéficié des retombées positives des cinq ans de la gestion des affaires d’Etat du président Alassane Ouattara. Allez savoir les raisons !
Comparaison n’est pas raison ! Mais quand un Etat peut se permettre le luxe de construire, sur un ruisseau,« un pont métallique d’une longueur de 136,8 m et d’une largeur de 8,81 m, d’un coût 3.244.802.447 F Cfa, dont l’urgence n’est pas si évidente que ça, il peut aussi, ne serait-ce que reprofiler une route de 19 kilomètres qui part du Pk 120 de l’autoroute du Nord à la sous-préfecture de Morokro.Surtout quand on sait que cette route, entre Morokro et M’batto,allait être bitumée sans le maudit coup d’Etat du vendredi 24 décembre 1999. Privant ainsi une région d’une infrastructure de développement.
Excellence monsieur le président de la République,
Ce sont des faits que nous tenons à porter à votre auguste connaissance. D’autant plus que nos courriers sont restés dans les tiroirs et nos appels téléphoniques, royalement, ignorés.
Le peuple, à travers ses cadres, entend et voit !
Avec tout le respect qu’il vous doit, le Congrès national populaire (Cnp) de Côte-d’Ivoire vous prie d’agréer, Excellence le président de la République de Côte d’Ivoire, ses salutations distinguées.
« Notre combat, l’unité des Autochtones, du Sud, de l’Est, du Centre, de l’Ouest et du Nord ».
Fait à Abidjan, le samedi, 27 juin 2015
Pour le Congrès national populaire (Cnp)
GnamantêhNanankoua
Président
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