le calme! Michel Kafando, le président par intérim du Burkina Faso est de retour après la secousse qui a failli l’emporter, même si l’objectif de départ ne semble pas loi. La tentative qui avait pour but de mettre à plat tous les services pour une reprise totale du processus visant à faire de lui le futur candidat de la transition prend du plomb par la vigilance de la CDEAO et de la société civile burkinabé.
Ce mercredi matin il peut annoncer un peu abasourdit son retour au pouvoir et que son gouvernement civil de transition était rétabli dans ses fonctions. : « Je suis de retour. La transition est de retour », a indiqué, au cours d’une brève allocution devant les journalistes réunis au ministère des Affaires étrangères.
Mais avec l’accalmie perceptible, il fait état de la présence vraie ou fausse d’éléments des Forces Républicaines de Côte d’Ivoire aux côtés du général Gilbert Diendéré. Selon des informations peu vérifiables, nombreux des combattants sur lesquels comptait le général pour prendre le pouvoir sont des mercenaires mis à sa disposition par des pays étrangers ! Dont des ivoiriens ?
Certains ont été faits prisonniers ce mardi dans l’évolution des événements. Parmi eux, indique-ton, un ivoirien capturé par les populations et convoyé à la gendarmerie de Bedego après avoir été tabassé. Plus de 150 hommes de ce régiment ont depuis lundi déposé les armes, d’autres continuaient ce mercredi.
Mais en réalité, les combattants arrêtés partageaient leurs services entre les deux Etats, la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso. Possédant par la même occasion des cartes d’indentification des deux Etats. Il n’y a pas de frontières entre la Côte d’Ivoire et Burkina Faso dit-on.
«Plusieurs combattants burkinabé ont pris part à la crise postélectorale ivoirienne de 2010-2011. Pour nous il ne faut pas s’attendre à des surprises si des combattants portant des cartes d’identités ivoiriennes aux côtés des combattants burkinabé. Ils ont toujours travaillé ensemble depuis 1999. Ce n’est en réalité pas un problème, puisque nous savons qu’ils louent leurs services aux payants…Ce ne sont en réalité pas des éléments formellement identifiés FRCI. Ce sont des éléments qui ont combattu aux côtés des FAFN et qui continuent de prêter leurs services à certaines cause…», Explique sous couvert, un militaire ivoirien appartenant à un corps d’élite.
Macky Sall, Yayi Boni, Muhammadu Buhar et Faure Gnassingbé lors du sommet d’Abuja, ont tenté, d’éviter un bain de sang entre hommes de Diendéré et le chef d’Etat major des armées, le général Pingrenoma Zagre…
Idriss Ouattara
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