Des milliers de jeunes filles veulent prendre d’assaut, ce dimanche 4 octobre 2015 le palais de la culture de Treichville-Abidjan. Les coordonnatrices de cette vague déferlante s’activent sous le regard du député Alphonse Soro, l’instigateur de la vision pour l’émergence de la jeune fille en Côte d’Ivoire.
«Nous sommes désormais debout pour la prise en charge totale et dynamique de la jeune fille, longtemps marginalisée ou fondue dans des groupes sociaux au sein desquels elle est le plus souvent écrasée. Le mouvement ‘‘JEUNES FILLES EMERGENTES’’, est la réponse à cette situation d’absence de prise en charge totale de la jeune fille par elle-même à travers la réalisation de ses projets», déclarent les codonatrices de l’évènement, à Abidjan, ce samedi 3 octobre 2015, au sein de leur Quartier général (QG) à Cocody-Rivera.
«Nous attendons partager cette vision à toutes les jeunes filles, qui bénéficieront de l’action de la politique de développement. Les filles sont souvent associées à la politique mise en place pour les programmes des jeunes garçons ou des femmes. Alors qu’elles ont des ambitions propres pour leur insertion dans le tissu socioéconomique. Le mouvement ‘’Jeunes filles émergentes’’ permettra d’éduquer la jeune fille à l’entreprenariat pour le développement de sa nation», explique la principale coordonnatrice de l’évènement du dimanche, Thérèse Nabi, avec à ses côtés ses collaboratrices entre autres, Eve Latifa, Koné Sali…
«La période électorale est véritablement une opportunité pour le lancement de notre action apolitique qui invite toutes les jeunes filles à s’organiser pour la réalisation de leurs projets, qu’elles soient étudiantes, commerçantes ou dans tous les domaines d’activitsé. Nous constituons une jeunesse ambitieuse, dynamique qui va réaliser son plein épanouissement par ce mouvement», explique la coordonnatrice du lancement.
«Depuis deux ans, le projet a été muri par le député Alphonse Soro, membre du Secrétariat à la jeunesse, qui lors de ses tournées nationales a remarqué que la jeune fille est absente dans toute les tournées de sensibilisation pour la prise en charge des couches socioéconomique et des forces vives. Il décide alors d’associer la jeune fille absente des actions de développement et d’entreprenariat, auxquelles ne s’associent que les jeunes garçons et les femmes », expliquent la coordonnatrice et les organisatrices.
« Aujourd’hui nous disposons de moyens pour l’émergence de la jeune fille. Et ces moyens : c’est la volonté de vouloir changer notre condition. Nous ne sommes pas un club de soutien politique. Les jeunes filles ont constaté qu’elles sont marginalisées même incluses dans des groupes au sein desquels
elles ne se retrouvent pas toujours.
A l’occasion de la présidentielle d’octobre, le mouvement ‘’JEUNES FILLES EMERGENTES’’ n’appellera pas à voter pour un candidat, mais nous pourrons inviter la jeune fille à participer à son devoir citoyen, en votant pour que les politiques se penchent sur le problème d’emploi et de financement des projets jeunes…Nous lançon un appel à toutes les jeunes filles ambitieuses qui voudront se réaliser, de rejoindre le mouvement ‘’Jeunes filles émergentes ! ‘’», Terminent-elles !
L’heure n’est plus au repos. Toute l’énergie est captée vers la démonstration de force, pour ce dimanche 4 octobre 2015 au Palais de la Culture pour le lancement de ce qu’elles qualifient comme le mouvement opportun et porteur d’espoir pour l’émancipation, pour les ‘’Jeunes Filles Emergentes’’.
A la suite du lancement officiel du dimanche 4 octobre, le mouvement ‘‘Jeunes filles émergentes’’, annoncent des assises et l’installation de cellules à travers le pays. L’évènement parrainé par le Premier ministre Ahoussou Jeannot, soutenus par le ministre de l’Education et de l’Enseignement Technique Mme Kandia Camara, et du ministre de la jeunesse, Sidy Touré entend sonner le réveil de la jeune fille en Côte d’Ivoire pour sa prise en charge par elle-même.
H.MAKRE
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