«SON COUP VISAIT UN MARCHANDAGE TOTAL, POUR L’EFFACEMENT DE SES FAUTES, MAIS HELAS !
Réglages! Aux dernières nouvelles de Ouaga, Diendéré n’a pas encore réussi à sauver sa tête. Abidjan aussi ! Car soutiennent-elles, son putsch avait pour objet d’obtenir une amnistie totale sur ses crimes commis depuis l’assassinat de Thomas Sankara en passant par Norbert Zongo, à la dernière sortie de Blaise Compaoré. Crimes dans lesquels il est impétré. Abidjan veut effacer les traces de poussières qui enrhument encore les airs Ouaga-Abidjan !
«Son coup visait un marchandage total, pour l’effacement de ses fautes, mais hélas ! Le peuple a été trop fort pour lui. Il se croyait encore à l’époque de la révolution des années 80 ou 90 ». Le disant très proches du pouvoir d’Abidjan, le gouvernement ivoirien veut faire la lumière sur cette brouille certainement de trop entre son voisin direct du nord en consultant son ambassadeur à Ouaga. Confient les sources.
Considéré comme la base arrière du pouvoir d’Abidjan, le Burkina Faso est en plein tourment qui ne fait pas l’affaire du régime d’Abidjan, qui craint la perte de tout contrôle «si tout bascule ici en Côte d’Ivoire». Selon les coulisses du palais d’Abidjan, il est difficile de voir plus précisément dans les rapports des deux pouvoirs. «Puisque le président Alassane Ouattara n’a pas encore une idée très claire de ce qui se passe à Ouaga avec l’arrestation de plusieurs cadres proches du régime d’Abidjan, dont l’ancien ministre des Affaires Etrangères de Blaise Compaoré Djibril Bassolé».
Il y a trois jours, des émissaires partis d’Abidjan succédant à une autre vague déjà très active à Ouaga 2000, ont été envoyés encore auprès des autorités du pays des hommes intègres (le sont-ils toujours ?), qui ne cessent de soupçonner Abidjan de connivence avec les putschistes. «Nous ne comprenons pas encore très bien ce que veulent les autorités ouagalaises», murmurent nos sources. Suite à la perquisition, mercredi par les autorités judiciaires militaires du Burkina-Faso, du domicile privé de Soro Guillaume, sis à Ouaga 2000, les autorités ivoiriennes ont rappelé, pour consultation, leur ambassadeur en poste à Ouagadougou. Une perquisition s’est effectuée dans le cadre de l’enquête sur le coup d’Etat manqué du Général Gilbert Dienderé, qui est, entre autres charges, aussi poursuivi pour collusion avec des ennemis de l’extérieur.
Selon le journal panafricain, le commandant en second du bataillon blindé de la caserne d’Akouédo a usé de sa proximité avec le Général Diendéré pour faire remonter les informations vers la présidence de la République de Côte d’Ivoire. C’est qu’Abidjan était en effet, informé sur le coup d’Etat échoué en temps réel via un officier ivoirien en connexion avec l’auteur du putsch. C’est que le lieutenant-colonel Koné Zakaria reste redevable du Général Diendéré. Pendant qu’il était encore Com’zone, de la rébellion ivoirienne, le Général Diendéré n’a jamais hésité à voler à son secours. L’on indique l’arrestation et encore en détention à Ouaga de plusieurs hommes de l’unité y convoyée par Koné Zakariza.
Des conseillers d’Hollande actifs
François Hollande contrôlant les frappes en Syrie avec la marche en avant de Poutine, ne perd pas de vue la situation au Bourkina Faso. Ses hommes de mains y sont pour les conditions de la mise en œuvre du plan de sortie de crise par des élections ouvertes à tous. En renforçant son dispositif de la Licorne en Côte d’Ivoire, François Hollande s’apprête à mettre fin à plusieurs mouvements de violences d’où qu’ils viennent.
«Des consignent claires et précises ont été données aux autorités de Ouaga en ce qui concerne l’axe Ouagadougou-Abidjan. Paris est en alerte maximale en ce qui concerne tout ce qui part d’Abidjan vers Ouaga et vice-versa. Paris veille à ne rien laisse échapper à l’Elysée. Abidjan et Ouaga observent toute cette ambiance dont la fin est encore floue.
GRACE OZHYLLY
© 2015 – 2018, herve_makre. All rights reserved.
Sauf autorisation de la rédaction ou partenariat pré-établi, la reprise des articles de www.ledebativoirien.net, même partielle, est strictement interdite. Tout contrevenant s’expose à des poursuites.
