‘’FACE AUX ELECTEURS de RTI’’: OUATTARA A VAINCU LES JOURNALISTES EN EVITANT LES DOSSIERS QUI FACHENT LA REPUBLIQUE

«J’AI CRÉÉ DEUX MILLIONS EMPLOIS », MAIS INTROUVABLES !

ADO2A douze jours du scrutin présidentiel en Côte d’Ivoire, fixé le 25 octobre 2015, le candidat du Rhdp Alassane Ouattara a été le premier invité de l’émission, «Face aux Electeurs» de la Radiotélévision Ivoirienne 1 (RTI1), mardi 13 octobre 2015, à 21 heures dans le cadre de la présidentielle ivoirienne. Il avait en face de lui les journalistes, David Gouédan Mobio, Adama Koné et Agnès Kraidy, qui étaient plus séduits et impressionnés au point d’oublier d’aborder les  questions qui fâchent.

Et  relatives à l’absence de sanctions contre des membres de son gouvernement plongés dans des affaires de marché-à-gré. Difficile de ne pas citer le cas de  Cissé Bacongo avec le scandale des centaines de milliards FCFA  pour la réhabilitation des universités là où étaient attendu de nouvelles universités, et dont l’usage reste encore dans la gorge de l’autorité des marchés publics ou de la haute autorité pour la bonne gouvernance qui n’ose même pas aborder la question.  

Des ministres impliqués dans la vente de terrains et autres scandales de logements sociaux etc. Que dire de cette affaire de plus de 400 millions FCFA dilapidés et bien rangée du Premier ministre Duncan, aux USA lors d’un des voyages de M. Ouattara lui-même ! Combien ses voyages ont coûté et rapporté à la Côte d’Ivoire durant son 1er quinquennat? Quel sort réserve-t-il à Blaise Compaoré en réserve en terre ivoirienne en attendant l’interpellation par la justice de son pays dans l’affaire Thomas Sankara? Va-t-il le livrer?

ADOQuelle équipe réserve-t-il aux ivoiriens après sa réélection avec des candidats qui abandonnent la course? Pourquoi a-t-il décidé de corrompre à hauteur de 100 millions de FCFA chacun de ses adversaires (qui ont bien empoché cette somme sans vergogne) en violation des textes et lois qui organisent et régulent le processus électoral en Côte d’Ivoire?

Mais qui peut leur en vouloir , à ses journalistes bien triés qui étaient face à lui! Ils n’ont fait que leur  boulot de d’employés de médias publics,  pour des questions et réponses bien préparées. Dommage ! En avant pour la campagne…! A coup sûr que ces journalistes retrouveront leur verbe face à Banny et autres!

 

Mais dans son exposé liminaire,

Le Président sortant, candidat à sa propre succession Alassane Ouattara précise qu’en Côte d’Ivoire, «les élections ne sont jamais un problème. Les élections se passent bien, parce que nous avons l’habitude de faire des élections depuis 1960, tous les cinq ans, qu’elles soient présidentielles, législatives ou municipales (…) ».

Pour la présidentielle d’octobre 2010, le candidat du Rhdp indique simplement que : «Les élections se sont très bien passées au premier tour comme au 2ème tour. C’est à l’issu du résultat proclamé par la commission électorale indépendante (Cei) que nous avons eu ce drame de reconnaitre la défaite par mon prédécesseur. J’ai trouvé un pays en ruine physiquement, que ce soient les infrastructures, les écoles, la santé etc., pas de maintenance des outils de travail. Et également, un pays en banqueroute, quasiment.  Ces quatre années, mes chers concitoyens, ont été difficiles parce que le pays était dans un état catastrophique dans tous les secteurs ».

 

ADO3 La réconciliation n’est pas une chose facile

Bien qu’il a mis toutes les structures qu’il fallait en place, M. Ouattara reconnait que la réconciliation est d’abord tout une affaire de cœur, pour chaque ivoirien. «Chaque ivoirienne doit dire je veux me réconcilier avec mon voisin, avec mon adversaire ou même, avec mon ennemi, avant d’y arriver. Les structures ne suffisent pas (…). Chacun de nous doit apporter sa contribution et c’est ce que nous avons fait».

 10 mille milliards FCFA de son programme de 2010 2MILLIONS D4EMPLOIS CREES

«J’avais indiqué que j’avais deux priorités. La première était d’améliorer le quotidien des Ivoiriens, par une amélioration des infrastructures, et la deuxième priorité était la question de l’emploi et l’investissement et d’activités. Le taux de chômage était parmi le plus élevé en Afrique. Je peux dire que nous avons réussi ce pari en matière de conditions de vie des Ivoiriens. J’ai créé deux millions d’emploi, alors que mon programme prévoyait un million.

ADO2Un défi qui représentait pour moi un cauchemar. Vous savez, un pays qui a connu la guerre, qui a connu une crise post-électorale, ce n’était pas chose aisée de ramener la paix. Quand j’ai pris fonction, beaucoup de nos concitoyens ne pouvaient pas aller de l’Est à l’Ouest, du Nord au Sud maintenant, c’est chose faite. Nous avons redéployé l’administration sur l’ensemble du territoire et fait en sorte que les préfets aient les moyens d’exercer leur fonction, leur responsabilité, nous avons également ramené la sécurité aussi bien à Abidjan, qu’à l’intérieur du pays », rassure-t-il les journalistes impressionnés.

Idriss Ouattara

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