Ouest ivoirien-Protection  des parcs: Biankouma une session du comité de gestion locale du parc Mont Sangbé

 

croco«Nos parcs et réserves naturels de la Côte d’Ivoire n’ont pas échappé aux effets collatéraux de la longue crise qu’a connue notre pays. Envahissement par les clandestins, exploitation abusive, agression sur la faune, minière, braconnage et le pillage de tous les équipements tels sont les maux qui mettent en mal le parc du mont Sangbé.  Pour récupérer ce parc national du Mont Sangbé, L’OIPR a mis en place un comité de gestion locale, en 2013. Cet organe est piloté par le préfet du département de Biankouma, N’Dri N’Guessan », indiquent  le comité de  pilotage.

En effet, le lundi 2 Novembre dernier s’est tenue dans la salle de préfecture de Biancouma la 3é session du comité de gestion locale du parc national du mont Sangbé.

Au cours de cette session, les populations ont été informées du démarrage des activités de l’Anader dont le rôle est d’aller dans les villages centres autour du parc pour élaborer des plans de développement locaux  qui devront ressortir toutes les préoccupations, et à l’issue de celles-ci, les résultats seront présentés au comité de gestion locale qui devra décider des actions  prioritaires à financer pour les populations. Faut-il noter que ces actions sont de deux ordres notamment les AGR et les projets communautaires mais en plus de cela, L’OIPR doit, mener des actions de sensibilisation et d’éducation environnementale dans les écoles périphériques du parc.

Aux dires du représentant du directeur général de l’OPR, Lt Ouattara Kassoum Dramane ces actions sont mises en lien avec la conservation car le rôle premier de l’OIPR n’est pas le développement mais de contribuer au développement de ces populations du fait de leur contribution à la conservation du parc. Aussi a-t-il indiqué que pour donner une nouvelle peau au parc, beaucoup d’actions ont été menées ayant pour objectif de restaurer l’autorité de l’état sur cette aire protégée qui a été affectée par la longue crise qui a secoué la Côte d’Ivoire. Tout ce temps a permis d’élaborer tous les documents stratégiques pour la gestion du parc. Ce parc a été créé par décret 1976 et s’étend sur une superficie de 95 mille hectares. Etaient présents a cette 3e session, les présidents des O.N.G, les populations, l’Anader et le corps préfectoral qui sont tous impliqués à la préservation de ce parc.

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A GBONNE : UNE CHARTE MISE SUR PIED POUR LA PREVENTION DES CONFLITS FONCIERS   

Le problème des conflits fonciers en Côte d’Ivoire en général et en particulier dans l’ouest montagneux du pays est inquiétant après la longue crise qu’a connue le pays. L’on assiste dans cette partie du pays à des massacres, des enlèvements, des conflits entre autochtones et allogènes à n’en point finir. En effet, c’est la préfecture de Gbonné qui a été le cadre choisi pour une rencontre récemment entre les autochtones, les allogènes et la mutuelle de développement de Gaolé Graba pour trouver une solution aux conflits fonciers devenus récurrents dans la région.

Faut-il signaler que la mutuelle de développement de Gaolé-Graba en collaboration avec les villageois ont élaboré une charte pour attaquer ces conflits fonciers par la racine. Selon le président de la mutuelle de développement,  Koné Joachim, cette charte a pour objectif de préserver pendant un certain nombre d’années les intérêts des allogènes quand bien qu’ils ont acquis ses terres illicitement sans aucun document qui régissent la loi ivoirienne.

elephants marahouéCette loi qui date de 1998 interdit la vente de terre. Cette charte apaise également le cœur des autochtones qui se sont vus exproprier leurs terres par la faute de certains frères avides d’argent.   Pour lui, elle représente une boussole pour orienter les populations et mettre fin aux différents conflits entre les communautés de la région.

Aussi a-t-il déploré le cas malheureux qui s’est passé dans le village de Dio dans le département de Biankouma avec des pertes en vie humaine.« Il faut que tout le monde s’approprie cette charte afin de trouver un consensus pour éviter les conflits dans la région.»  A-t-il invité. Etait présent le sous-préfet, Afanga qui a exhorté aussi les différentes communautés à comprendre l’importance de cette charte pour la quiétude de tous.

Dan à Man

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