Le nouveau président élu M. Alassane Ouattara a prêté serment devant le Conseil constitutionnel le mardi 3 novembre 2015 et tenu son premier conseils des ministres mercredi 4 novembre. Mais pour la Coalition Nationale de la Jeunesse pour le Changement CNJC, cette réélection du 25 Octobre 2015 dernier n’aliénera pas les fondamentaux auxquels l’Organisation est attachée.
Joint hier par téléphone, le Porte-Parole et Secrétaire Exécutif de la CNJC Serges Emile Aleba a confié à notre site d’information que le combat de la Démocratie et de la libération de tous les ivoiriens continue toujours :
«Les raisons de la création de la CNJC sont toujours d’actualité. On ne peut pas prétendre être dans un Etat Démocratique et emprisonner ses opposants politiques. Aujourd’hui, la Maison d’Arrêt et Correctionnelle d’Abidjan abrite plus de 703 prisonniers politiques. Sans parler de ceux qui se trouvent au Camp Pénal de Bouaké et à la prison civile de Dimbokro ».
Il poursuit :«L’opposition en Côte d’Ivoire est mausolée. Aucune marche de contestation n’est admise dans un Etat dit de Droit. Le cout de la vie est élevé. De nos jours un ivoirien sur deux vit avec moins d’un dollars en poche. La situation est d’autant plus chaotique quand on sait que depuis la crise postélectorale de 2010, seuls les partisans de Laurent Gbagbo, ex Président de la Cote d’Ivoire payent pour leurs crimes. Les ex comzones responsables de plusieurs exactions au début de la rébellion armée de 2002 ne sont pas du tout inquiétés par la justice. Et ce malgré les convocations adressées à certains d’entre eux par la Cour Pénale Internationale CPI».
S’agissant du mot d’ordre du Boycott de la présidentielle de 2015, Serges Emile Aleba a ajouté que les conditions pour l’organisation d’une élection juste et transparente n’étant pas réunies, le Boycott était le seul moyen pour les millions d’ivoiriens aspirant au changement de s’exprimer.
David Gogbe
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