La responsabilité et l’engagement du personnel de santé a fait défaut dans deux centre d’accouchement dans la ville d’Abidjan. Mais pas de sanctions. L’inspection générale de santé (IGS) a relevé un manquement au sein de l’hôpital général de Marcory. Et à Abobo ?

C’est alors que la ministre de la santé des ivoiriens Raymonde Goudou COFFIE s’est décidée à prendre quelques cinq (5) petites décisions : l’interdiction de réunion des ordres de santé au sein des hôpitaux, l’organisation d’un atelier pour expliquer le fonctionnement du système sanitaire, la révision des critères de recrutement des enseignants de l’Infas, le renforcement de la plate-forme d’échanges entre le ministère et les syndicats et la nécessité de faire un point mensuel des décès maternels et infantiles des différents centres de santé, y compris les CHU. Et plus loin, l’élaboration imminente d’une charte des hôpitaux.

Mais les accusées d’accoucheuses s’en sorte avec la protection du corps soignant. Sans sanctions la réunion d’urgence du samedi 21 novembre 2015 au cabinet de la ministre de la santé. Au cours de cette séance de travail étaient là des syndicats des agents de santé et le syndicat des sages-femmes de Côte d’Ivoire.

«J’ai trouvé dommage et regrettable qu’au lieu de compatir à la douleur qui frappait la famille éplorée, que les responsables de l’ordre des sages-femmes aient cherché à protéger leurs membres. À votre place, j’aurais gardé profil bas d’autant plus que, manifestement, il y a eu négligence des sages-femmes et mort d’homme dans cette affaire», a simplement pleurniché Raymonde Goudou.

Idriss Ouattara

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