Silence! L’urgence de la situation dont il a hérité à son arrivée au pouvoir en 2011 a incité l’actuel Chef de l’Etat Alassane Ouattara à la prudence dans sa relation avec les milieux économiques, selon LLC qui croit en savoir davantage.
A l’exception de quelques figures comme Frédéric Lafont, ex-magnat de la sécurité privée, et Charles Kader Goré, le président ivoirien n’a pas engagé de chasse aux sorcières effrénée contre les patrons en cour auprès de Laurent Gbagbo. Cette décision a bénéficié à plusieurs personnalités dont l’influence dans le monde des affaires leur permet de transcender les clivages politiques, à l’instar de Mohamed Sidi Kagnassi, fondateur de la SIMDCI, et de l’architecte Pierre Fakhoury, patron de PFO.
Au lendemain de la crise post-électorale, ceux-ci ont obtenu plusieurs grands chantiers et des marchés stratégiques aussi bien dans l’immobilier que dans les infrastructures ou encore le «business électoral », notamment les documents numériques et autres. Ces contrats ont été accordés de gré à gré, une procédure généralisée depuis son arrivée au pouvoir de 2011 à 2015, soit quatre années. Le nouvel exécutif ivoirien ne s’est pas contenté de s’appuyer sur ces figures incontournables.
Outre le «cadeautage» d’autres hommes d’affaires proches de lui, tels que Martin Bouygues et Fabrice Sawegnon, (Voodoo), il a facilité l’émergence d’une nouvelle génération d’entrepreneurs ayant su tirer le meilleur parti de 
l’avènement du Rassembl
ement des républicains (RDR). Ces personnalités, à l’instar du patron de Snedai Adama Bictogo et du conseiller présidentiel Mamadi Diané, n’ont pas hésité à utiliser leurs fonctions politiques pour faire prospérer leur business. Que le meilleur des mondes est beau !
Avec LLC
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