Abidjan-Cohésion sociale :LA CULTURE DE LA PAIX  PRÔNÉE A YOPOUGON PAR Tchêlê Woyê  

 

12710707_803347323121947_4928687735724717731_o  L’Ong Tchêlê Woyê, qui signifie en sénoufo (femmes, levons-nous), a organisé récemment, à son siège sis à Yopougon-sideci, une journée dédiée à la culture de la paix et aux Droits de l’Homme en partenariat avec  l’Union européenne, en partenariat avec la Communauté Missionnaire de Villaregia (CMV).

« Apprendre la paix », tel est le concept, qui a réuni, le samedi 6 février 2016, les membres de l’Ong Tchêlê Woyê et les populations de la commune de Yopougon. «Cette rencontre se veut un cadre de sensibilisation  de proximité à la culture de la paix», a déclaré Ouattara Gnininmankiyé, président-fondatrice de ladite ONG. Une conférence publique sur les droits de l’homme, en particulier le droit du travailleur et en rapport avec le nouveau Code du travail a été prononcée par M.Beda Hubert, juriste et coordinateur local du projet « apprendre la paix » à la CMV.

théâtre participatif tchêlê woyêCelui-ci a estimé que le nouveau Code du travail est une avancée dans la promotion et la protection du droit du travailleur en Côte d’Ivoire. Et ce, d’autant plus qu’il permet à certaines catégories de personnes vulnérables telles que les handicapés, les malades du VIH/SIDA, de bénéficier du droit au travail. Après avoir salué l’augmentation du SMIG qui passe à 60 000f, il a invité les travailleurs et les populations à connaître leurs droits et à les défendre.

«Il faut s’intéresser à ses droits et s’informer auprès de la CNPS et l’inspection du travail. Il faut exiger un bulletin de salaire à son employeur», a préconisé le conférencier. Un théâtre participatif qui s’est tenu par la suite sous les auspices des «sentinelles de la paix» a permis de montrer l’importance du respect du droit du travailleur.

photo tchêlê woyêL’Ong Tchêlê Woyè a pour objectifs, entre autres, d’aider les femmes à se prendre en charge à travers la création d’activités génératrices de revenu, la lutte contre l’analphabétisme en milieu féminin. Dans cette perspective, elle initie depuis sa création, l’activité de production de beurre de karité, de pâte d’arachide et de ‘’soumara’’, à laquelle il faut ajouter la formation en informatique pour les femmes.

H.Gobou

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