CPI-PROCES GBAGBO:LE COUP DU HASARD DE SAM JICHI DIT L’AFRICAIN EMPORTE  LE PROCUREUR

  cpiii« Le président Laurent Gbagbo voulait toujours négocier pour le bien-être des Ivoiriens. C’est à ce moment que la France est intervenue en tant qu’arbitre alors que tout le monde savait que ce pays était le père fondateur de la crise en Côte d’Ivoire« , une déclaration, lundi 7 mars 2016 du témoin  à charge Sam l’Africain qui retentit encore dans les murs et les oreilles des procureurs et du juge de la CPI, dans le procès de Laurent Gbagbo et Blé Goudé ouvert, le  28 janvier 2016 et qui se  poursuit. A quand la fin ? Le témoins à charge dans le dossier continuent de se succéder à la barre.

Aujourd’hui Sam l’Africain témoigne à visage découvert et dit sa part de vérité au monde entier en toute responsabilité ? Que lui arrivera-t-il ?  D’autres témoins  à charge suivront-ils ses traces ? Toujours est-il que le procès se  poursuit.  Voici l’analyse qu’en fait  un observateur  ivoire Fréjus Koffi.

 samlafr«Je demande donc à la CPI d’en faire de même pour tous les autres témoins pour un procès équitable afin qu’éclate la vérité sur les doutes et le mensonge international.  Payé à environs 100 millions CFA  pour témoigner contre Laurent Gbagbo, Sam l’Africain fait Volte-face et le défend à la barre à l’étonnement générale du bureau du procureur.

SAM l’Africain fait partie des témoins de luxe qui ont été choisis  pour faire tomber Gbagbo Laurent à la Haye. Selon un proche du pouvoir actuel d’Abidjan, le président Ouattara avait proposé 100 millions de FCFA à Sam pour témoigner contre l’ancien président Laurent Gbagbo. Une proposition généreuse que Sam n’a pas pu refuser. L’information n’est pas infirmée.

Sauf qu’après la diffusion par erreur de l’identité de plusieurs témoins dont celui de Sam, l’homme d’affaire et politicien ivoirien d’origine libanaise se trouvait dans l’obligation de dire la vérité pour sauver le peu d’honneur qu’il lui reste.

Fantou Bensouda se trompe sur la signification des slogans

Les seules preuves que Fantou Bensouda a en main contre Gbagbo et son ministre de la jeunesse Charles Blé Goudé sont des «logans de la campagne électorale» et des images de massacres qui ont été commis en dehors de la Côte d’ivoire (Kenya, RD Congo etc.).

Pour la procureure générale de la Cour pénale internationale (CPI), madame Fatou Bom Bensouda, les slogans : «Y a rien en face! C’est maïs» et «On gagne ou on gagne», veulent dire que si Gbagbo perd les élections, il doit se maintenir au pouvoir même s’il doit broyer le camp adverse.

sam e actionPour Jichi Sam, ce sont des slogans qui n’ont rien avoir avec ce que dise la procureure : «On gagne ou on gagne est un slogan de campagne, ça ne veut pas dire qu’on est là pour nous maintenir de force au pouvoir. Ceux d’en face avaient aussi des slogans […] Contrairement à ce que j’ai entendu le procureur dire, «c’est» comme si on perd, on se maintient au pouvoir. Moi je ne peux que dire le contraire. Ce n’est pas cela»

La France et le Burkina Faso sont les vrais responsables de la crise ivoirienne

Jichi Sam a aussi rappelé à la CPI que Gbagbo a tout fait pour maintenir la paix en Côte d’ivoire, allant même jusqu’à s’humilier en signant l’accord de Marcoussis : «Le président Laurent Gbagbo a accepté de s’humilier pour sauver la Côte-d’Ivoire en signant l’accord de Marcoussis. La population n’était pas d’accord mais le président l’a fait pour l’intérêt du pays. Le pays avait été attaqué par des assaillants venus faire un coup d’État».

Malgré les efforts ménagés par l’ancien président Laurent Gbagbo pour maintenir la paix en Côte d’Ivoire, la France était toujours là pour allumer et amplifier le feu. Et Sam l’africain ne mâche pas ses mots devant les juges : «La France est le père fondateur de la crise […] Le président Laurent Gbagbo a choisi le Burkina pour les accords parce que le problème venait du Burkina !».

« Nous, on ne pouvait pas accepter que notre pays soit attaqué. On savait d’où venait cette rebellion. C’est ainsi que le président GBAGBO a fait appel à l’ONU et la France….Mais hélas, il a fait appel à ceux qui devaient lui régler son compte ». 

‪ Procureur: Qui est le président du COJEP?

Sam Jichi : C’est le Ministre CHARLES BLE GOUDE

sam l'africain a la cpi Procureur: Depuis quand il est ministre ?

SamJichi: A la fin des élections c’est le président Gbagbo qui l’a nommé Ministre. C’est mon petit frère et je ne crains rien de dire la verité.

‪Le témoin de l’accusation et de Ouattara reconnait la Victoire du Président LAURENT GBAGBO car légitime Blé goude comme étant un Ministre. Il met en déroute le Ministère public..

  L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo a plaidé non coupable jeudi à l’ouverture de son procès devant la Cour pénale internationale, cinq ans après des violences postélectorales qui ont déchiré une Côte d’Ivoire toujours en quête de « vérité ».

Gbagbo est le premier ex-chef d’Etat poursuivi par la CPI. Son procès est un vrai test pour la Cour, entrée en fonction en 2003. Lui et son co-accusé Charles Blé Goudé, 44 ans, ancien chef de milice, sont poursuivis pour leur rôle dans la crise née du refus de M. Gbagbo de céder le pouvoir à Alassane Ouattara, à l’issue de l’élection présidentielle de fin 2010.

sam l'africain a la cpiOuattara avait été reconnu vainqueur notamment par les Etats-Unis et l’Union européenne. Les violences avaient fait plus de 3.000 morts en cinq mois, transformant en champ de bataille certaines zones du premier producteur mondial de cacao, moteur économique de l’Afrique de l’Ouest.

Contribution Fréjus Koffi

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