Le procès de l’ex Président ivoirien Laurent Gbagbo et de son disciple Blé Goudé Charles qui se tient depuis le mois de Février à la Cour Pénale Internationale (CPI) à la Haye au Pays Bas, connait un rebondissement depuis l’intervention de Sam l’Africain. Il paiera le prix fort cette marque de fidélité à Laurent Gbagbo car, dans la matinée du ce mardi 8 mars 2016, son domicile sera saccagé par une bande d’individus venue sans doute confirmer ses propos.
Après la disparition mystérieuse de certains témoins de l’accusation, le Procureur générale de la CPI Fatou Bensouda est de nouveau face à un autre dilemme qui vient porter un coup de massue à sa réputation qui est en péril depuis un bout de temps.
En effet depuis le commencement de ce procès Fatou Bensouda qui a pourtant bénéficié de plus de trois années pour enquêter sur les exactions commises par le camp Gbagbo n’a jusque-là pas convaincu l’auditoire.
Ainsi à la reprise du procès ce lundi 7 mars 2016, Madame le procureur voulait frapper un grand coup en faisant comparaitre à la barre Sam Jichi dit «Sam l’Africain» ancien membre de la Galaxie Patriotique de Charles Blé Goudé. Malheureusement le joker sur lequel Madame le Procureur comptait pour regagner des points dans ce jugement où elle se sent malmenée par la brillante équipe de Maitre Altit, fera Volteface à la surprise générale de toute la Cour.
«Le Président Gbagbo est un homme de paix. Je dirai même qu’il incarne la vraie justice africaine. Pour son pays, il s’est humilié et a accepté tous les compromis afin de sortir son peuple de la misère que la rébellion a engendré à la Cote d’Ivoire » a-t-il exprimé d’entrée.
Sam l’Africain va encore plus loin en dénonçant la France comme la première responsable de la crise postélectorale de 2010. « C’est la France qui à aider les rebelles à attaquer les institutions en place à l’époque. Sans l’aide de Nicolas Sarkozy, Alassane Ouattara n’aurait jamais accédé à la tête de ce pays ».
Il poursuit « La rébellion à entrainer la mort et la désolation en Côte d’Ivoire. Après le coup d’Etat Manqué de 2002 qui se solda par la suite en une rébellion armée, les assaillants étaient à la recherche des enseignants qu’ils estimaient être des pros Gbagbo. Tout simplement parce qu’ils appartiennent à la même corporation que le Président d’alors. Ma famille qui habitait la ville de Séguéla au moment de la crise a marché 68 km pour échapper aux rebelles » a-t-il ajouté.
Ce libanais d’origine naturalisé ivoirien a préféré rester fidèle à Laurent Gbagbo qu’il qualifie d’un père pour lui. Contrairement à certaines personnes d’origines ivoiriennes qui mangeaient, buvaient à la table de l’ex Président qui aux premières heures de la crise ont retourné aussitôt leurs vestes.
DAVID GOGBE
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