Des questions restent encore entière dans l’attaque terroriste de Grand-Bassam! Des djihadistes vraiment tués? Et qui a tué les trois soldats des forces spéciales ivoiriennes? « Aucun terroriste n’a été tué »,; pouvait affirmer une source bien introduite dans le dispositif militaire déployé lors de cette journée noire du 13 Mars 2016. Selon lui son équipe fut la première à arriver sur les lieux de la barbarie orchestrée par les islamistes radicaux de de section terroriste d’Al Quaida au Maghreb Islamique (AQMI) sur la plage de Grand Bassam.
Arrivé sur les lieux, notre informateur affirme n’avoir pas vu un quelconque corps semblable à celui d’un terroriste. « C’est un véritable carnage que nous avons découvert sur la plage de l’Etoile du Sud à notre arrivée. Les gens agonisaient de gauche à droite. Mais nous ne pouvions pas apporter assistance dans un premier temps aux nombreux blessés car, notre première mission était de ratisser toute la zone et neutraliser les probables poches de résistance qu’ils pouvaient y avoir. Grande fut notre surprise. Aucun corps similaire aux assaillants ne pouvait être identifié. C’est seulement des grenades, des fusils AK 47, des gilets par balles et une importante quantité de munitions que nous avons trouvés sur les lieux», a-t-il précisé.
Pourtant, au soir de cette attaque terroriste revendiquée par AQMI, les autorités ivoiriennes par la voix du Ministre d’Etat, Ministre de l’Intérieur Hamed Bakayoko dressaient un premier bilan provisoire dans lequel ils mentionnaient 22 victimes. Dont 14 civils tués, 2 morts dans les rangs des forces de défense et de sécurité et 6 terroristes neutralisés. Cependant dès le lendemain, ce bilan connaitra d’autres modifications surtout du côté des djihadistes où on enregistra que trois victimes.
De tels exposés discordants face à une population déjà terrorisée ne rassurent point. Cela est de plus inquiétant dans la mesure où les médias d’Etat ivoiriens n’ont pas voulu montrer les corps des terroristes neutralisés comme pouvait tant le dire le Ministre Hamed Bakayoko. Dans ce cas d’espèce, l’on se demande si le pouvoir ne cacherait pas des informations capitales sur la présence des djihadistes en Côte d’Ivoire. Pour ces nombreux ivoiriens qui craignent d’éventuels attentats, il est idoine que le gouvernement informe régulièrement ses administrés sur la situation qui prévaut actuellement dans le pays. Mais qui a tué les trois soldats des forces spéciales ivoiriennes? et les forces françaises dans tout ça!
DAVID GOGBE
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