«Le terrorisme est devenu aujourd’hui un phénomène mondial, aussi voulons-nous inviter à une action concertée des différentes nations et des différentes forces de sécurité de toutes les nations afin qu’elles s’engagent contre les actions terroriste. Nous demandons une action de solidarité entre les ivoiriens pour, dénoncer toutes velléités terroristes au niveau de tous les leaders politiques.
Et nous demandons que ces attaques de Grand-Bassam ne soient pas un prétexte de combat politique et le lieu d’une action politique. Les Ivoiriens sont morts et nous ne souhaitons pas au CPDL qu’un homme politique utilise ce prétexte pour faire une activité politique, ce n’est pas sain !», a déclaré, ce weekend, le président du Congrès du Peuple pour le Développe et la Liberté-CPDL, Théophile Soko Waza dont la formation politique prépare sa rentrée politique, le 30 avril 2016.
Lors d’une conférence à Abidjan, il s’est arrêté sur l’attaque terroriste d’AQMI à Grand-Bassam et annoncé sa participation aux prochaines élections locales: législatives, municipales et régionales tout en rappelant au gouvernement ses responsabilités face aux difficultés vécues par les populations ivoiriennes.
«Quand nous serons aux affaires pour veillerons à ce qu’aucun ivoirien ne meure par une attaque terroriste. Nous ferons en sorte d’installer une sécurité et défense nationales capable d’anticiper ces situations et capables de prendre le devant des informations. Nous savons que les pays communiquent en termes d’informations entre eux, car nous savons qu’une telle attaque ne peut survenir sans que les autorités ivoiriennes n’en soient informées», ajoute-t-il.
Et poursuivant, Théophile Soko Waza, estime que la Côte d’Ivoire devra encore renforcer sa politique extérieure. «Nous ferons en sorte d’avoir une politique étrangère équilibrée pour qu’aucune force mondiale ne se sente lésée pour vouloir perpétrer des attaques sur la Côte d’Ivoire. Nous appelons les autorités à la vigilance et à la sécurisation de tous les ivoiriens quelques soient leurs lieux d’habitations, leur appartenance politique et leur croyance. Nous voulons dire aux autorités qu’elles sont garantes de la sécurité des ivoiriens».
Le CPDL a annoncé sa participation aux prochaines élections locales :
«Le CPDL annonce sa participation aux élections locales à venir. Nous lançons une fois encore un appel supplémentaire pour que la CEI centrale et les CEI locales soient recomposées, pour que nous qui avons la volonté de participer à ces élections soyons pris en compte dans ces CEI locales et dans la CEI centrale. Nous n’étions pas présents à la présidentielle, nous avons dénoncé la CEI pour qu’elle soit plus équilibrée.
Les élections présidentielles sont terminées, les élections locales seront plus ouvertes plus compétitives, il est important que les CEI locales soient recomposées afin que nous, partis politiques qui voulons participer à ces élections dans les zones où nous participons soyons dignement représentés dans ces CEI locales. Afin que nous ayons aussi un droit de regard sur la régularité du scrutin», explique le président du CPDL et d’inviter le gouvernement à la reprise de la distribution des cartes d’électeurs et à ouvrir une nouvelle session d’enrôlement.
Mieux, de «rendre gratuit l’acquisition de la carte nationale d’identité qui coûte 5000F CFA avec des pièces annexes qui coûtent chères. Que l’Etat fasse un effort pour rendre la CNI gratuite».
Théophile Soko Waza a alors annoncé la rentrée politique de sa formation politique, le CPDL, le 30 avril 2016 à Yopougon une commune de la capitale économique ivoirienne. «Ce sera l’occasion de présenter le parcours du CPDL, son bilan, ses perspectives, les grandes lignes de son projet de société, lorsqu’il sera aux affaires. Il présentera ses délégués sur le territoire, et le travail abattu. Il présentera son plan d’action stratégique sur l’année 2016 et celui de 2020. Parce que le CPDL se donne droit de présenter un candidat à la présidentielle 2020».
Les militants s’activent pour la rentrée politique du CPDL, le 30 avril 2016.
H. MAKRE
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