CÔTE D’IVOIRE : LES ACTEURS DE LA FILIÈRE ANACARDE VEULENT LEUR INTERPROFESSION

  annaaEn Côte d’Ivoire, les acteurs de la filière anacarde s’impatientent de la création de leur interprofession. Producteurs, acheteurs et transformateurs ont indiqué que cet organisme, dont la création constitue l’une des mesures-phares de la réforme en cours dans le secteur, devrait les aider à résoudre un certain nombre de difficultés auxquelles ils sont actuellement confrontés.

Réunis au Golf hôtel d’Abidjan, le samedi dernier, pour identifier les problèmes qu’ils rencontrent cette année, ces acteurs ont souhaité que le système de traçabilité et de suivi des stocks soit renforcé et que le gouvernement adopte un système de prix-plafond.

Cette requête intervient dans un contexte où, en dépit d’un prix d’achat fixe de 350 francs Cfa le kilogramme, édicté par le gouvernement, le ancours de la matière première s’est envolé depuis le début de la campagne. En outre, le pays fait face à la contrebande en raison de la porosité de ses frontières. Un autre facteur de discorde est la concurrence que font certains exportateurs aux acheteurs en se rendant directement dans les champs acquérir la noix.

Pour rappel, la Côte d’Ivoire est désormais le premier producteur mondial d’anacarde avec une production de plus de 700 000 tonnes.

Source: Ecofin

© 2016, herve_makre. All rights reserved.

Du même auteur