La manifestation annoncée par le mouvement Martin Luther King, La Voix des Sans voix, devant le ministère de la Justice ce 10 mars 2016 pour protester contre le silence autour de l’assassinant de Mlle Akossiwa Djogbessi, retrouvée sans vie le 15 janvier 2015 dans le puits d’un nigérian, à Bè Kpota à Lomé a été purement et simplement interdite par les autorités.
«C’est conformément à la loi interdisant les manifestations pacifiques dans les lieux à forte concentration des services, des populations et des activités commerciales…afin d ‘éviter un trouble à l’ordre public, cette manifestation ne saurait avoir lieu au date et heures preuves», signifie le Contre-amiral Fogan K Adegnon, président de la délégation spéciale de la ville de Lomé, au MLK.
La raison de la manifestation
C’est qu’il y a plus d’un an, le 15 janvier 2015, le corps de notre compatriote feue DJOGBESSI Akossiwa a été retrouvé sans vie dans le puits d’un ressortissant Nigérian au Togo dans le quartier Bè Kpota à Lomé. Contre toute attente, en moins d’un an, le principal prévenu et suspect dans cet acte meurtrier, a été relâché aux motifs qu’un autre ressortissant aurait avoué être l’auteur de ce crime crapuleux. Ce revirement a eu lieu comme une lettre à la poste sans que la partie victime et le peuple Togolais ne soient informés alors cette découverte macabre avait défrayé la chronique.
Le MMLK dénonce la précipitation dans laquelle cette affaire a été expédiée et appelle appelé à une manifestation pacifique devant le ministère de la justice ce 10 mars 2016 à 8H30. Elle a été par la note n° 107 du 7 mars 2016, de la Ville de Lomé.
Toutefois, la manifestation visait à :
- « Exiger que la lumière soit faite sur la disparition tragique de notre compatriote, DJOBESSI Akossiwa et que le tort soit réparé.
- Protester contre la libération clandestine du principal prévenu et suspect du meurtre.
- Demander que justice soit faite à la défunte et à sa famille.
- Demander que le nouveau criminel soit présenté au peuple Togolais au cas où les preuves de sa culpabilité sont établies en tant que le vrai auteur de l’homicide », indique le président Pasteur EDOH K.KOMI.
HM
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