Le gouvernement ivoirien a pourtant décidé de l’interdiction de toute activité la Fédération Estudiantine et Scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI) et l’Association Générale des Elèves et Etudiants de Cote d’Ivoire (AGEECI). Mais pouvait-il arriver à contenir ces deux mouvements estudiantins et scolaires qui sont parvenus à mettre en exécution la menace qu’elles ont longtemps fait planer dans le milieu de l’enseignement ? L’école ivoirienne a été bloquée lundi 11avril. Un coup dur pour le gouvernement d’Abidjan.
Dissoutes par le Conseil de l’Enseignement Supérieur en décembre 2015 et interdites de toutes actions sur le territoire ivoirien à la suite d’une bagarre qui les a opposées puisqu’ayant entrainé la mort de Konin Wilfried, étudiant en Master 1 de gestion, la FESCI et l’AGEECI avaient juré de mener la vie dure à leur ministère de tutelle. Et ce, en procédant de force à la fermeture de tous les établissements scolaires. Ce qui occasionnerait par la suite une paralysie de l’enseignement ivoirien s’il ne revenait pas sur leurs décisions.
C’est dans ce but que dans la matinée de ce lundi 11 avril 2016 2016, des établissements à Abidjan et des villes de l’intérieur du pays ont été pris d’assaut par des membres de ces deux syndicats. Sous l’intimidation, ils ont aussitôt sommés les occupants de libérer les lieux et ordonner la fermeture immédiate des locaux. Ces monstres que l’on croyait mort depuis cinq mois, viennent encore de démontrer aux yeux de tous qu’ils ne sont pas prêts de capituler sitôt.
Au risque de voir les examens de cette fin d’année troublés, le gouvernement ivoirien devra dès maintenant prendre des mesures pour freiner ces agissements qui mettent d’avantage l’école ivoirienne en retard.
DAVID GOGBE
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