Par HM

Au terme d’un séminaire de cadres et responsables du Pdci, Zié Coulibaly Daouda Péwélégnan, délégué départemental de Ouangolodougou et président de la Fondation-Epoir Pdci, partage son ambition grande pour sa formation politique, mais aussi pour la Côte d’Ivoire. Il caresse l’immense rêve d’immortaliser définitivement le combat du PDCI par la construction d’un musée à l’honneur de ce parti. Défi : son inauguration, 2019 à Yamoussoukro. Entretien avec ‘‘ledebativoirien’’.

Zié Coulibaly Daouda du Pdci

Votre formation, le PDCI vit les festivités de l’anniversaire de ses 70 ans d’existence qui s’achèvent, le 30 avril 2016 par un gala. Quel sens donnez-vous à cet événement, monsieur Zié Coulibaly Daouda ?

D’abord je voudrais vous remercier pour l’opportunité que vous me donnez pour m’exprimer au cours de cette journée du jeudi 21 avril destinée à la formation des cadres dirigeants du PDCI-RDA. Ces festivités sont la traduction du sens de la responsabilité, mais aussi de souvenir de vivre les 70 des années de combat derrière nous. Un combat mené par nos aînés de façon âpre mais de façon glorieuse. Ce sont donc des festivités de prospection sur l’avenir.

Le PDCI a décidé de fêter ses 70 ans d’existence en tant que parti qui a donné 40 ans de paix, 40 ans de stabilité, 40 ans de développement à la Côte d’Ivoire. C’est comme une banque de réflexions, une banque de l’histoire, une banque de cadres que ce parti doit consulter et pouvoir continuer à mettre à la disposition du développement, de la paix en Côte d’Ivoire et de tous les amis de la Côte d’Ivoire.

Certaines personnes ont pensé qu’avec le coup d’Etat militaire de 1999 ce parti s’effondrerait ! D’où tire-t-il la force pour rebondir ?

zie daouda Ce parti a réussi après le coup de force de 1999 à se repositionner par l’attitude de paix de son leader le président Aimé Henri Konan Bédié. Un président qui, malgré le coup d’Etat, malgré les méchancetés, malgré les stratégies de communication pour justifier le coup d’Etat, a donné à ses bourreaux, le pardon et la paix. Il a laissé faire, le temps que, les gens comprennent que le PDCI a certes géré et que sa gestion peut faire l’objet de critiques, mais n’était pas mauvaise que cela.

Donc, c’est le temps, la conscience et l’attitude de la responsabilité des acteurs du PDCI qui ont permis de montrer à la face de la Côte d’Ivoire qu’il reste et demeure ce parti politique qui est composé de militants qui sont soucieux de l’avenir de la Côte d’Ivoire. Donc, ce rebondissement, il est naturel, puisque la vérité finit toujours par triompher. Le PDCI s’efforce pour être dans la vérité, s’efforce tous les jours pour être dans le réalisme, pour apporter une solution objective aux problèmes de la stabilité de la Côte d’ Ivoire.

70 ans de vie du PDCI, aujourd’hui quelle est la contribution de la jeunesse ?

C’est notre engagement à aller sur le terrain pour recruter de nouveaux militants pour le Pdci. L’engagement de la jeunesse, c’est de montrer à la Côte d’Ivoire que le PDCI est un parti politique dans lequel les jeunes de demain ont de la lace, parce que nos ainés avec qui nous célébrons les 70 ans ont été les jeunes d’hier. L’engagement que nous devons prendre, c’est d’aller à la rencontre et à la conquête des jeunes de demain.

A la tête de la Fondation Espoir du Pdci, quel est votre contribution à ces festivités de 70 ans du Pdci?

Le projet majeur de la fondation que je dirige, c’est d’offrir un musée à mon parti. Un musée écologique qui va être réalisé sur un hectare à Yamoussoukro qui est la terre natale du président Félix Houphouët-Boigny, père fondateur du parti. Un musée qui va permettre de retracer, mieux de conserver les 70 années de l’histoire du Pdci. Mais un musée qui nous permettra de conserver l’histoire à venir parce que l’histoire est un cheminement de la vie, c’est une marche.

L’idée du musée m’est venue parce qu’en faisant le tour de la Côte d’Ivoire, lors de mes manifestations et meetings, j’ai rencontré des familles meurtries, blessées parfois dont les parents ou arrières parents ont été des combattants et les compagnons du président Félix Houphouët-Boigny et dont les familles ont été oubliées par le parti, et par l’histoire. Alors que les gens ont parfois des choses à dire, des choses à montrer ; mais personne ne va vers eux. Je me suis dit, que pour les 70 ans à venir il faut que je lance mon projet du musée du PDCI pour qu’enfin les militants puissent avoir un lieu concret où passe leur souvenirs, un lieu concret où exposer leurs souvenirs pour que d’autres militants s’en inspirent, et aller d’échange en échange pour contribuer de continuer l’action du parti.

Etre l’initiateur d’un tel projet qui va immortaliser le Pdci mais en même temps son auteur, n’avez-vous pas peur d’une telle responsabilité historique ?

Je suis un combattant, un homme d’honneur, je n’ai pas peur de la charge. Je me battrai pour réaliser ce musée. Je me battrai pour faire en sorte pour que le PDCI-RDA, mieux, que le président Aimé Henri Konan Bédié et son épouse maman Henriette Konan Bédié, qui m’entourent de leur bénédiction et de leur affection soient fiers de leur fils que je suis. Je me battrai.

Aucune difficulté, aucune entrave ne nous empêchera de réaliser ce projet, le musée du Pdci. Rien ne pourra nous décourager à freiner sur le chemin de sa réalisation. Nous poserons la première pierre bientôt et nous aurons deux ans pour le réaliser. Nous nous battrons pour rester dans le délai pour l’offrir à notre parti et montrer au président Bédié qu’au PDCI-RDA il peut compter sur la Fondation-Espoir et qu’il peut compter sur son fils Zié Coulibaly. Je voudrais lancer un message à tous les militants.

Allez-y pour le message des festivités des 70 ans du PDCI !

Après le gala du 30 avril 2016, je voudrais lancer un message à tous les délégués, à tous les secrétaires généraux de sections, à tous les présidents de comités de bases ; hacun à tous les niveaux doit organiser les 70 ans du Pdci dans sa base, dans sa section, dans sa délégation. Nous devons organiser les journées des cadres, des jeunes et des femmes dans chaque section, chaque délégation, chaque comité de base. La période d’avril à décembre 2016 doit être celle des festivités des 70 ans du Pdci.

Nous devons prendre le relais de ce que la direction du parti a fait durant trois semaines en animant nos sections et bases. À partir du 30 avril, la fête doit continuer dans nos comités de bases, délégations, sections, jusqu’à décembre 2016. Afin que partout où ils se trouvent, les ivoiriens sentent les couleurs du PDCI-RDA.

Le PDCI est un parti de paix et nous devons partager cette paix avec tous les ivoiriens. C’est pourquoi il faut faire cette fête dans tous les hameaux. C’est est un parti de dialogue, nous devons partager cette vertu avec les ivoiriens. Le PDCI est un parti de cohésion, nous devons partager cet enseignement à travers ces festivités de 70 ans.

Le PDCI est un parti de réconciliation, nous devons partager le message de la réconciliation avec tous les ivoiriens. Nous devons partager ce message de paix, de réconciliation, de cohésion et de stabilité, jusqu’à décembre à travers les festivités de ses 70 ans. En le faisant, le PDCI véhicule son message de paix de réconciliation.

Par HERVÉ MAKRÉ

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