«J’aurais pu mourir quand évacué au chu de Yopougon, si moi ou ma famille n’avions pas trouvé les moyens pour acheter les médicaments faisant le tour de plusieurs pharmacies de garde, entre 21h et 2h du matin dans la nuit du dimanche 20 au matin du lundi, 21 mars 2016.
Mais, les injustices, les prédations, les vols et les détournements de notre argent public, nous devons les dénoncer, même si nous étions sur notre lit de mort. Je suis couché sur mon dos. Même pour manger, on me tourne sur le côté droit, et on met la nourriture dans ma bouche. Pour faire n’importe quel geste il faut l’aide et l’assistance de quelqu’un.
Au CHU de Yopoygon, le personnel médical est extrêmement compétent. Mais, sans médicament de première nécessité, sans rien, souvent avec du matériel vieux, obsolète et dépassé, ces équipes médicales, assistent, impuissants, à la mort des patients qui n’ont aucun moyens financiers pour s’acheter les médicaments.
J’ai eu des débats francs, directs, souvent très houleux avec des professeurs, des médecins, des infirmières, des infirmiers et des assistantes médicales, ouverts d’esprits et engagés et déterminés à servir et faire leur travail. Finalement Alassane Ouattara se rendra-t-il compte que ses ministres les ministres de la république, le trompent, lui mentent sur le calvaire que les populations vivent?… », confie un des patients de l’illustre hôpital qui a perdu depuis des années sa clarté.
Il est préférable d’éviter les CHU de Côte d’Ivoire. Vers qui devront se tourner les malades et autres patients ?
GO
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