«Nous souhaitons voir un pays en paix où l’étudiant et l’élève vont en cours tranquillement paix, c’est pourquoi je félicite la Fesci de la levée de son mot d’ordre de grève. De 1990 à 2016, en Côte d’Ivoire, il y a eu beaucoup d’arrestations des étudiants. Trop de frustration appelle à la révolution. Dans un pays, lorsque les élèves et les étudiants se soulèvent, le pouvoir peut tomber. C’est pourquoi j’invite le gouvernement à recevoir les étudiants sinon c’est le pays qui subira les conséquences», a appelé à Abidjan, ce mardi 19 avril 2016, l’opposant Zadi Djédjé, président du Front Populaire Uni.
Face aux journalistes, quelques militants de son parti et étudiants, à Yopougon, il souligne que les étudiants ont besoin de meilleures conditions d’étude. «C’est pourquoi ils demandaient à leur ministre de tutelle de les recevoir, hélas ! Ils sont livrés à eux-mêmes. Nous avons vu pendant quatre jours ce qui s’est passé dans notre pays. C’est pourquoi je demande aux élèves et étudiants d’aller à l’école et au gouvernement, la discussion. Lorsque l’école est paralysée c’est toute la Côte d’Ivoire qui est paralysée. Dans un pays, quand les élèves et les étudiants commencent une grève on discute avec eux, mais on ne se braque pas contre eux», avertit-il.
Tout en poursuivant qu’un ministre de tutelle a pour mission de régler les problèmes des élèves et étudiants. «J’intercède auprès du ministre de l’Intérieur et de la Sécurité d’intercéder auprès du procureur de la République pour que dans 48 heures la libération du secrétaire général de la Fesci Assi Fulgence et les autres étudiants soit effective. On n’emprisonne pas un Sg de la Fesci qui revendique des conditions meilleurs pour les études on l’écoute et on trouve des solutions », souligne Zadi Djédjé.
«Les élèves et étudiants ne demandent pas la violence mais de régler leurs problèmes. A-t-on besoin dans cette nouvelle Côte d’Ivoire avec le slogan un ivoirien nouveau a-t-on besoin de les traumatiser. Un ivoirien nouveau ne veut pas être traumatisé. Il veut la paix c’est cela la démocratie », explique-t-il avant d’indiquer qu’il soupçonne des mains obscure de certains politiciens ivoiriens dans la crise qui secoue les universités et écoles ivoiriennes.
«Il y a des hommes politiques tapis dans l’ombre qui manipulent la Fesci pour que les élèves et étudiants descendent dans la rue pour créer la violence. J’appelle à une nouvelle génération d’homme politiques qui pensent au développement de leur pays, qu’ils arrêtent de manipuler les élèves et étudiants juste pour empêcher l’Etat à travailler.
C’est pourquoi je demande la mise en place d’une coalition des anciens secrétaires généraux de la FESCI- Ahipeaud Martial, Blé Guirao, Soro Guillaume, Touré Zéguen etc. pour pallier les désagréments dans les universités et école afin d’.orienter, et conseiller les dirigeants de la Fesci, puisque le campus n’est pas un camp de bataille».
Et de s’insurger contre l’attitude du gouvernement qui a visé à chasser les étudiants nuitamment avec violence sur le campus des chambres pour les jeux de la francophonie, sans un début de discussion. Zadi Djédjé ne manquera pas de réagir à l’accolade du weekend entre Guillaume Soro et Michel Gbagbo. Une rencontre bourreau et victime !
«C’est une occasion pour nous les enfants de Laurent Gbagbo de comprendre l’acte de Michel Gbagbo. Il respecte les institutions de la République. Nos frères du Rhdp et nous avons la Côte d’Ivoire en commun. C’est par le dialogue qu’on peut obtenir la libération de Gbagbo. Que tous les pro-Gbagbo de faire comme Michel Gbagbo.
Je voudrais demander à Alassane Ouattara de permettre la libération de Laurent Gbagbo. Quand on est au pouvoir, on a la diplomatie avec soi. Qu’il plaide auprès de la communauté internationale pour la libération de Gbagbo et de Charles Blé Goudé. Evitons un chao à notre pays. Retrouvons-nous autour de l’acte de Soro et Michel Gbagbo pour la paix», lance le président du FPU Zadi Djédjé.
H.M.
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