Papa Wemba ou l’esthétique de la mort

C’est Martin Heidegger qui écrivait que « lorsqu’un enfant naît, il est déjà assez vieux pour mourir». De ce qui précède, la wemba1mort est l’avenir de l’homme. C’est une certitude. La seule. Comment mourir, où mourir, quand mourir ? Ce sont les incertitudes de la certitude.
De par son existence-différente de sa vie- Wemba à triompher de la mort pour s’inscrire dans l’éternité.

 Wemba ne s’est pas contenté de vivre, il a existé. Nuance. Wemba m’a fait aimer la musique  Et je pense que Kanda Bongo man, Aurlus Mabéle, Koffi Olomidé et lui ont énormément contribué, avec bien d’autres, au statut de puissance culturelle qu’est devenue, aujourd’hui, la côte d’ivoire.
Wemba a souhaité mourir sur scène, je pense qu’il n’est pas mécontent que son vœu se réalise à Abidjan. Il aimait la Côte d’ivoire et les ivoiriens le lui retournaient bien. Tout ceci donne une touche esthétique à sa disparition. Merci l’Artiste.
Geoffroy-julien Kouao 
Juriste et analyste politique.

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