Dans une adresse Gnamantêh Nanankoua, président du CNP, peint un tableau des derniers développements de l’actualité ivoirienne.
» La fébrilité a gagné le sommet de l’Etat ivoirien depuis le saccage de Bouaké, le vendredi 22 juillet 2016, avec à la clé des morts d’homme, sans toutes les armes volées qui se sont retrouvées au Mali, selon un député de la République. La méfiance rôde autour d’Alassane Ouattara. On porte des accusations, à peine voilées, contre les ex-combattants et leurs commanditaires. Le camp de « Ce n’est qu’un simple… » est coupé en deux camps rivaux qui se livrent une véritable guerre des tranchées.
Le grognement de certains gros calibres du régime d’Abidjan, véritable bombe à retardement, qui pend, comme une épée de Damoclès, sur la tête du chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, est qualifié de « Mouvement de la Résistance des Autochtones (Mra) ». Et, les adversaires de Soro Guillaume, président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, l’accusent d’en être l’instigateur. Il est alors l’objet de tous les dénigrements possibles.
Tout part du projet de référendum d’Alassane Ouattara en vue de changer la Constitution ivoirienne du 1er août 2000. A voir les changements voulus par ceux qui ont, clandestinement, écrit la nouvelle constitution, Soro Guillaume, le leader de la rébellion du jeudi 19 septembre 2002 qui a installé Alassane Ouattara au pouvoir, le lundi 11 avril 2011, parle d’ingratitude, au regard des risques qu’il a pris avec des dozos, des hommes et des femmes. Les Autochtones du Nord de la Côte d’Ivoire et les proches de Soro Guillaume, dont des ex-combattants, se disent trahis quand ils regardent les nouvelles nominations faites par Alassane Ouattara récemment.
Les Autochtones des autres régions de la Côte d’Ivoire, principalement, ceux de l’Ouest et de l’Est se disent, eux aussi, déçus et trahis par « Ce n’est qu’un simple rattrapage… ».
Et pour cause ! Les 30.000 clandestins burkinabè, chiffres approximatifs, refoulés du mont Péko, le président ivoirien veut les réinstaller « plus au Sud », c’est dire, dans les forêts classées. Les Ivoiriens ne sont pas contents d’Alassane Ouattara.
Si Alassane Ouattara veut se réconcilier avec le peuple ivoirien, qu’il arrête sa politique d’envahissement de la Côte d’Ivoire en revoyant, purement et simplement, les 30.000 Burkinabè chez eux au Burkina Faso de Roch Marc Christian Kaboré qui n’est pas très chaud pour les accueillir.
Ahan, c’est les Ivoiriens qui sont bêtes pour surcharger leur pays de tous les indigents de l’Afrique !!
Si Alassane Ouattara se réconcilier avec les Ivoiriens, qu’il retire son scélérat projet de changement de la Constitution ivoirienne qui fait grincer des dents dans son propre camp.
Les profiteurs et les envahisseurs croient que Soro Kigbafori Guillame, qui a pris tous les risques pour qu’Alassane Ouattara soit là il est aujourd’hui, ne pense qu’à sa seule personne quand il parle d’ingratitude. Mais, non ! Le président de l’Assemblée nationale mène un combat pour toute la Côte d’Ivoire. Que le monde entier sache que Soro Guillaume n’est pas seul !
Pour l’heure, au sommet de l’Etat de Côte d’Ivoire, ça chauffe ! La guerre entre Autochtones et étrangers fait rage autour d’Alassane Ouattara ».
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