Côte d’Ivoire-Rebondissement dans l’affaire déchets toxiques: le président du Renadvidet-ci déposé plainte par contre des organes de presse

dechets111Charles Koffi, principal partie civile dans l’affaire ministère public contre Gohourou Ziallo Claude Francois, Kone Cheick Oumar et autres, a annoncé, au cours d’un point presse, ce mercredi matin 3 août 2016 à 9heures au siège du Renadvidet-ci avoir engagé une action devant le CNP.

Une plainte deposée, hier mardi 2 août 2016 auprès du Conseil national de la presse-Cnp  contre les organes de presse ‘‘le Mandat’’, ‘‘L’Inter’’ et ‘‘Nord sud quotidien’’et leurs directeurs de publication. Et ce, «pour désinformation volontaire de l’opinion sur l’arrêt de la Cour d’Appel en date du mercredi 27 juillet 2016, condamnant à 20 ans de prison ferme Koné Cheick Oumar, Gohourou Ziallo Claude et autres et complicite d’escroquerie au profit de certaines associations de victimes des dechets toxiques ».

DECHETS-TOXIQUES-CHARLES-KOFFI-300x157Il s’est par ailleurs réservé le droit de les attraire devant le tribunal civil a la faveur d’ une action en réparation du préjudice résultant de cet état de fait.

Ici, la saisine du CNP

  A
MONSIEUR LE PRESIDENT DU CONSEIL, NATIONAL DE LA PRESSE (CNP)

ABIDJAN

PLAINTE CNP 001REF : AFFAIRE MINISTRE PUBLIC C/ GOHOUROU

          ZIALLO CLAUDE François ET AUTRES…

OBJET : PLAINTE

MONSIEUR LE PRESIDENT,

J’ail’honneur de venir par la présente plainte, dénoncer le comportement peu orthodoxe et irresponsable de certains journalistes en l’occurrence Marcelle AKA, Benjamin SORO et RaphaëlTanoh respectivement des quotidiens « L’INTER»,  «LE MANDAT» et «NORD-SUD».

En effet, dans l’affaire visée en référence, la cour d’appel du plateau  en sa première chambre correctionnelle a rendu le mercredi 27 Juillet 2016 en audience publique, un arrêt confirmatif du jugement intervenu le 13 Janvier 2015 par-devant la chambre des délits économiques du Tribunal correctionnel de première instance du Plateau.

Pièce1 : copie de l’attestation du plumitif de l’arrêt en cause ;

ATTESTATION DE PULMITIF 1Pour rappel, le jugement sus évoqué avait condamné à 20 ans de prison ferme M.M. KONE CheickOumar, GOHOUROU zialloClaudeFrançois et autres pour des actes d’ abus de confiance, de complicité d’ abus de confiance et de blanchiment de capitaux portant sur la somme de 4,658 milliards de F CFA. Et la peine en cause a été entièrement reconduite par la cour d’appel ; autrement dit, la cour d’appel du plateau vient de confirmer le jugement querellé en confirmant  toutes ses dispositions déclaratives de culpabilité, c’est-à-dire enles condamnant à nouveau à 20 ans de prison ferme pour le crime économique susdit.

Pièce 2 : jugement du 13 Janvier 2015 ;

Contre toute attente, le jour suivant le délibéré de la cour d’appel, M. Benjamin SORO dans le mandat  en date du 28 Juillet 2016 à la grande une a titré : « KONE Cheick, Claude GOHOUROU …déchargés » pour créer la ATTESTATIONDE PULMITIF 2confusion dans l’ esprit de l’ opinion quoique le contenu de son article soit équivoque quant audit titre et je cite : « Après le rappel des délibérations sur cette affaire qui dure déjà depuis 5 ans, le tribunal a demandé à KONE Cheick, Claude GOHOUROU…de rembourser les 750 mille F CFA représentant le montant des indemnisations de M. KOFFI Charles. Les victimes ont été surprises par cette nouvelle décision qui semble blanchir les personnes incriminées dans ce dossier.

Alors que l’arrêt en cause confirme le détournement des 4,658 milliards de F CFA par les prévenus cités plus haut ;toutefois, déclare irrecevable non pas la constitution tout simple mais plutôt la constitution de partie civile du conseil des 6.623 victimes concernées par ladite procédure.

Par l’utilisation de ce vocable, la cour d’appel fait ou veut faire passer l’avocat des victimes pour une victime ce, dans un but de dilatoire. Mais le pourvoi en cassation dans le cas d’espècen’étant pas suspensif de l’action civile des victimes qui, elle est recevable, la possibilité est ouverte à ces victimes en dépit de leur pourvoi en cassation d’assigner tous les prévenus y compris ACCESS BANK  en dommages et intérêts devant le tribunal civil qui statuera également sur les taux d’intérêt bancaire.

ATTESTATIONDE PULMITIF 2Pièce 3 : copie de l’article en cause ;

Aussi, le quotidien «  NORD-SUD » N° 3311 du samedi 30 et Dimanche 31 Juillet 2010 avait-il titré à sa une «  Affaire déchets toxiques : ce que la justice a décidé contre KONE CheickOumar » et M. Raphael Tanoh, auteur de l’article sus indiqué a affirmé : « Une victoire pour KONE CheickOumar. La cour d’appel dans sa décision du 27 Juillet 2016 l’ainnocenté en même temps que GOHOUROU zialloClaude… ».

Pièce 4 : copie de l’article en cause ;

Au contraire de ses confrères sus indiqués, Jean Yves BITTY du journal « LE QUOTIDIEN D’ ABIDJAN » avait-il fidèlement relayé ledit arrêt en titrant à sa une « La cour d’appel confirme la condamnation de KONE Cheick Oumar » ;

Pièce 5 : copie du journal en cause ;

Eu égard à la confusion créée dans l’ esprit de l’ opinion  par ces différents organes de presse à travers leur différent quotidien, le Bureau Exécutif du Réseau National Pour La Défense Des Droits Des Victimes Des Déchets Toxiques de Cote D’ Ivoire ( RENADVIDET-CI) que j’ ai l’ honneur  de présider avait pris la judicieuse résolution de mettre définitivement un terme à ce libertinage communicationnelle foulant manifestement au pied l’ orthodoxie de cette noble profession, en invitant le samedi 30 juillet 2016 la plupart des organes de presse nationaux et internationaux établis en Côte D’ Ivoire à une conférence de presse. Ainsi, une lettre de demande de couverture médiatique leur avait été adressée à cet effet et à cette fin.

DECHETS-TOXIQUES-CHARLES-KOFFI-300x157Pièce 6 : copie des lettres adressées à «  LE MANDAT », « NORD-SUD » et « L’INTER » ;

Au cours de cette conférence de presse à laquelle Mlle Marcel AKA du journal «L’INTER» avait participé, en ma modeste qualité de conférencier,j’avais pris le temps d’expliquer chaque point du dispositif (décision) contenu sur l’attestation du plumitif dudit arrêt et donner à chacun des journalistes y présents un support de cette conférence de presse explicatif de cette décision.

Pièce 7 : copie du support de la conférence de presse et de la liste de présence y relative ;

Contre toute attente, nonobstant  tous ces éclairages faits relatifs à ladite décision, le journal «L’ INTER » N°5435 du lundi 1er AOÛT 2016 avait titré à sa une : «LES POURSUITES CONTRE KONE Cheick Oumar LEVÉES» et Marcelle AKA, auteur dudit article pour des intérêts certainement mesquins, égoïstes et égocentriques avait  affirmé à la page 10 dudit journal que :

«La justice a levé les poursuites de détournement de fonds contre KONE CheickOumar, Claude GOHOUROU…dans la gestion de l’indemnisation des victimes des déchets toxiques en 2010». Par cette attitude on ne plus curieuse et empreinte de mauvaise foi sans précédent,  cette journaliste avait  de façon volontaire, volontariste et en toute conscience décidé de désinformer l’opinion sur ladite affaire.

Pièce  8 : copie dudit article ;

Enfin, force est de faire observer que les journaux précités depuis pratiquement 2010 à ce jour se rendent complices d’une vaste campagne d’escroquerie au profit de certaines associations dont la CNDVT-CI de dechets plainte cnpClaude GOHOUROU en invitant implicitement à travers certains de leurs articles, les victimes à se faire gruger sur la base de fausses informations relatives à l’ indemnisation ou à la reprise des indemnisations des victimes  des déchets toxiques comme c’est le cas actuellement de la prétendue carte bancaire de la CNDVT-CI en vue du paiement imminent desdites victimes vendue à ces dernières semble-t-il à 10 mille F  CFA et portée à la connaissance de ces victimes par les journaux précités.

De tout ce qui précède, et tout en me réservant le droit d’exercer une action judiciaire en réparation du préjudice causé au destinataiire de l’ arrêt en cause, préjudice procédant de ces informations fausses et altérées, monsieur le Président, je sollicite qu’il vous plaise, bien vouloir prendre les sanctions requises en la matière et en l’ espèce par vos textes contre les DECHETS TOXIQUES CHARLES KOFFIjournalistes sus cités, les organes de presse en cause et leur différent Directeur de Publication afin d’éradiquer les brebis galeuses de vos rangs qui, de par leurs goût poussé pour des intérêts matériels avilissent votre noble et prestigieuse profession.

Vous remerciant par avance de la diligence que vous apporterez au traitement de ma plainte, je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma considération distinguée.

AMPLIATION : copie à la ministre de la communication.                                      P/LE BEN DU RENADVIDET-CI    Charles hanon KOFFI

    LE PRESIDENT

© 2016, herve_makre. All rights reserved.

Du même auteur