GABON-Ali Bongo sans détours: «Le candidat malheureux a déposé un recours devant la Cour constitutionnelle, J’ai également déposé des éléments démontrant la violation de notre code électoral»

   bongo« Je ne veux pas que l’on tue des Gabonais ou toute autre personne vivant au Gabon pour prouver que l’impensable existe », a déclaré le président gabonais dans son premier discours solennel qu’il a consacré à l’avancement du processus électoral, ce mercredi 14 septembre 2016.

« Je ne veux pas que la vie de nos compatriotes devienne un argument politique pour des désespérés prêts à tout. J’appelle donc les Gabonais à la vigilance et à l’esprit critique», a-t-il ajouté dans son discours.

«Le candidat malheureux à la présidence a déposé un recours devant la Cour constitutionnelle. J’ai également déposé devant la Cour constitutionnelle des éléments démontrant la violation de notre code électoral.

JE SUIS UN DÉMOCRATE. JE NE VEUX PAS QU’ON TUE LES GABONAIS OU AUTRE ETRANGER VIVANT AU GABON. » » »

 gzabonnLa Cour rendra ses conclusions conformément à la loi et aux délais constitutionnels. J’ai donc décidé, comme je l’ai toujours fait depuis que ce processus électoral a été engagé, de faire confiance à nos institutions et à la démocratie », a-t-il annoncé.

Pour Ali Bongo Ondimba, les violences post-électorales qui ont secoué le Gabon étaient suscitées par les propos violents de ses adversaires.

« On a crié au putsch ? Et on a attaqué l’Assemblée nationale. On a crié au bâillonnement de la liberté d’expression ? Et on a attaqué la télévision nationale et des télévisions privées. On a incendié un quotidien et saccagé une imprimerie. On a parlé de peuple en colère ? Et on a retrouvé dans la rue des éléments armés, infiltrés et téléguidés, qui ont tiré sur nos forces et dont le but ultime est de semer le chaos », indique-il avant de déduire :

gabon en fue«Les paroles ont toujours précédé les actes pour tenter de justifier ces mêmes actes, et les rendre légitimes. Je sais que la violence ne laisse qu’une chose derrière elle ; cette chose c’est le malheur », rappelle l’ex ministre de la Défense sous Omar Bongo Ondimba.

« Dans ce cadre, j’ai demandé aux autorités compétentes de prendre toutes les dispositions pour que d’un côté, la sécurité des Gabonais soit assurée dans les gestes les plus simples de leur vie quotidienne et que, d’un autre côté, nous puissions mener toutes les vérifications possibles pour faire la gabon electionlumière sur ces propos irresponsables qui visent à discréditer le Gabon et imposer une stratégie de la peur et de la terreur », conclu-t-il avant de confier le pays sous la bénédiction de Dieu.

Dire que le Gabon retient son souffle, avec un Ali Bongho plus que jamais déterminé à sauver son fauteil!

GO

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