A Monsieur le Procureur de la République LOME
Objet : Nécessité de faire Justice et lumière dans l’assassinat de Ma fille Retrouvée morte dans la maison d’un Nigérian à Lomé le 15 janvier 2015.
Monsieur le Procureur,
C’est avec tristesse et angoisse que je viens vous faire part de la nécessité de rétablir l’évidence et la véracité de certains aspects des faits qui entourent l’assassinat de ma fille, la nommée DJOGBESSI Akossiwa ,retrouvée morte dans la maison d’un Nigérian à Lomé afin que justice soit faite
En effet, le 15 janvier 2015, ma seule et unique fille est portée disparue et a été retrouvée morte dans le puits d’un Nigérian à Bè Kpota à Lomé. Cette découverte macabre de son corps a indigné plus d’un et a affecté tout le peuple Togolais en général et ma famille en particulier. Pendant quelques jours, je me suis évanouie et désemparée par cette triste nouvelle et nul ne pouvait imaginer que j’allais retourner à la vie . Car je venais de perdre un être très cher, celui sur qui reposait tout mon espoir au soir de ma vie.
Au moment où je cherchais les mobiles et les circonstances de cet acte ignoble et meurtrier, les informations réelles nous sont parvenues sur l’identité d’un présumé auteur du crime, donc l’assassin de ma fille en la personne de Christian, un riverain. Ce dernier, fut écroué à la prison civile de Lomé pour la poursuite de la procédure jusqu’à l’établissement des faits. Quelle n’a été ma surprise désagréable quand j’ai été informé de sa libération dans les circonstances qui laissaient à désirer. Pour ma part, il y a constat que les faits ont été déformés et troqués en ce sens que les personnes en charge de ce dossier se sont trompés de plusieurs évidences.
Au rang de celles-ci, figure l’information selon laquelle le présumé coupable arrêté et libéré, serait de visite dans la maison au moment où le crime était commis alors que le propriétaire ait pris la fuite. Mon cœur saigne quand j’apprends ces allégations mais fussent-elles fausses ou vraies, je voudrais me rassurer auprès de vous et à toute la magistrature pour toutes fins utiles. Mon cœur est révolté quand je me rappelle de l’arrestation et l’incarcération du Pasteur EDOH KOMI à la prison civile de Lomé pendant une vingtaine de jours pour avoir exigé qu’une lumière soit faite sur la mort de ma fille.
Eu égard à tout ce qui précède, veuillez éclairer ma lanterne car je suis devenue une femme désespérée qui n’attend que la vérité de la justice togolaise. Avant de clore mes propos, je vous prierais de me faire connaître l’actuel assassin de ma fille afin que je puisse lui poser quelques questions. Je n’exige que justice et rien que la justice.
Très respectueusement,
DJOGBESSI Akouwa
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