Va-t-on dire que l’école ivoirienne va mieux ? Une grève de cinq jours du 7 au 11 novembre des instituteurs du public pour réclamer, le relèvement du point de l’indice salarial devant les cours du mercredi a secoué les élèves. Elle a été suspendue ! Ce n’est pas fini.
Le 18 octobre, à l’issue des négociations avec le patronat, le principal syndicat de l’enseignement privé dénommé, Syndicat national des enseignants et des personnels du privé laïc de Côte d’Ivoire (SYNEPPLACI,) avait annoncé et suspendu sa « grève illimitée ».
Il reprend son bâton de lutte face à ce qu’il qualifie de jeu de dupe du gouvernement. Il décide d’une « grève illimitée à partir du 8 décembre 2016 », pour réclamer entre autres, le paiement d’arriérés de salaires, indique un communiqué signé du secrétaire général national du SYNEPPLACI, Oumar Camara.
Ce qu’il dit entre autres :
Les syndicalistes exigent « le règlement des frais d’écolage issus de la convention Etat-patronat-privé de 1992 », qu’ils estiment être « la cause principale de tous les problèmes qu’ils ont subi depuis une vingtaine d’années ».
« Face au jeu de dupe (…) lié à la mise à jour du barème salarial dont les enseignants et les personnels non-enseignants du privé laïc sont victimes (…) depuis 22 ans (1994-2016), le SYNEPPLACI a décidé d’une grève illimitée à compter du jeudi 8 décembre, si ses préoccupations ne trouvent pas satisfaction« , prévient le communiqué.
Le syndicat réclame « le paiement du stock d’arriérés de salaires de 1994, 1995, 1996, 1998 et 2015, estimés à plus de 24 milliards FCFA, le paiement diligent au SYNEPPLACI de la somme de cinq millions de FCFA due par la ministère de l’Education Nationale« .
L’école ivoirienne n’a pas fini de parler d’elle sous Kandia Camara.
Idriss Ouattara
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