Des directeurs de publication de Côte d’Ivoire bénéficieront d’un atelier pour le traitement de l’information sur le vih et la réduction de la stigmatisation chez les populations hautement vulnérables (phv), le 29 Novembre 2016 à Abidjan. Il est attendu à l’issue de cet atelier, un engagement formel des Directeurs de publication conduits par le FORDPCI dont le président est Charles Lambert Tra Bi, à instaurer un environnement social non stigmatisant, qui favorise le respect des droits humains des PVVIH en générale et des PHV en particulier.
Le taux de prévalence du VIH/Sida en Côte d’Ivoire chez les Travailleuses du Sexe (TS), les Hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes (HSH), les Populations Carcérales (PC) et les Usagers de Drogues (UD) est respectivement de 11,4 % selon « IBBS 2014 », 18% selon « SHARM 2012 », 7,9% (INSP, 2013) et de 9.5% (Etude santé des UD 2014).
Une situation alarmante qui conduite le Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique (MSHP), à travers le Programme National de lutte contre le Sida (PNLS), a tenir, mardi 29 novembre à Abidjan, avec la collaboration du Forum des Directeurs de Publication de Côte d’Ivoire (FORDPCI), un Atelier de plaidoyer à l’intention des Directeurs de Publication pour le traitement de l’information sur le VIH Sida.
Dès lors, l’implication des Directeurs de publication s’avère nécessaire pour l’amélioration du traitement de l’information sur le VIH en direction des PHV. C’est dans ce cadre que le PNLS, avec l’appui technique d’Alliance Côte d’Ivoire et le financement du Fonds Mondial, organise cet atelier le 29 Novembre 2016.
Il sera question ce de susciter l’implication des Directeurs de publication et rédacteurs en chef dans le traitement de l’information relative à la prévention et la prise en charge du VIH pour le respect des droits humains des Populations Hautement Vulnérables (PHV).
Grace Ozhylly
© 2016, herve_makre. All rights reserved.
Sauf autorisation de la rédaction ou partenariat pré-établi, la reprise des articles de www.ledebativoirien.net, même partielle, est strictement interdite. Tout contrevenant s’expose à des poursuites.