Urgent-Abidjan :Le journaliste HERVE MAKRE de « ledebativoirien.net » dans les liens de la brigade de recherches ce lundi 23 janvier 2017 pour un article paru  en  août 2016 

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Un acharnement contre les journalistes, depuis que l’affaire de paiement des primes des ex-combattants réintégrés à refait surface. Une action menée par celui qui a succédé à la tête de la Cellule qui devrait coordonner la réinsertion des ex-combattants  ivoiriens. Il faut déplacer les problèmes pour de la pure diversion visant  à détourner l’opinion, des faits et faire porter leurs turpitudes par les journalistes, ce sont  là, les explications du défilé des journalistes  ivoiriens sans raisons valables et fondamentales dans les locaux de la Brigade de recherches au Plateau depuis des semaines.

Hervé Makré ledebativoirien.netvoici à son tour, l’article  publié par la rédaction de «  »ledebativoirien.net » » qui vaut un acharnement inexpliqué contre le journaliste HERVE MAKRE , Rédacteur en chef et Directeur dudit site. Une  journée hors de  sa rédaction, dire un calvaire comme l’a vécu un de ses confrères Eugène N’Da, tous deux membres ce l’Union des  patrons de presse en ligne de Côte d’Ivoire-UPLCI.

Lisez l’article tel que publié le  25 août 2016 qui lui sa présence à la brigade de recherches d’Abidjan, le 23 janvier 2017, soit  5 mois plus tard.

ABIDJAN- «GROS SCANDALE FINANCIER A LA CCSR: PLUSIEURS CENTAINES DE MILLIONS FCFA DE LA RÉINSERTION DES EX-COMBATTANTS DISPARAISSENT

Une affaire de détournement  de 732 millions FCFA de l’Etat de Côte d’Ivoire, de l’UE et de la BAD destinés aux STRUCTURES  DE SUIVI-ENCADREMENT DE PROJETS DDR (ADDR-CCSR) pour la réinsertion de plus de 70.000 ex-combattants, secoue la cellule de  la coordination de suivi et de réinsertion-CCSR dirigée par le coordonnateur Ago Christian…

Abidjan, jeudi 25 août 2016, 14 cabinets membres des STRUCTURES  DE SUIVI-ENCADREMENT DE PROJETS DDR (ADDR-CCSR) de la réinsertion des ex-combattants de 2012 à 2015 ont exigé et dénoncé face aux journalistes  le non paiement de factures de  leurs prestations dans le cadre dudit projet.  Une situation qu’ils expliquent comme une rétention volontaire des fonds par le coordonnateur, AGO Christian, Coordonnateur de la CCSR-cellule de  la coordination de suivi et de réinsertion. Ce sont 732 millions FCFA représentant du dû qui passera selon  le bon vouloir du coordonnateur-payeur à 574 millions FCFA après défalcation de 158 millions CFA représentant selon  son audit commis de certaines irrégularités de certains travaux. Les cabinets expliquent.

le Coordonnateur Ago Christian de la CCSR

Hervé MAKRE journaliste fordpci ledebativoirien.net«Le  mardi 15 mars 2016, Monsieur AGO Christian, Coordonnateur de la CCSR,  a convié toutes les structures d’exécution(cabinets et ONGs)concernées à une rencontre à laquelle, à Abidjan dans les locaux du CCSR il a affirmé que les Fonds alloués au règlement de l’ensemble de leurs  factures avaient été dorénavant mobilisés soit 3 milliards de FCFA par l’Etat, mais qu’il comptait bien diligenter un audit avant de libérer ces paiements. L’audit prévu a été réalisé et les résultats communiqués aux cabinets en juin 2016. Résultats induisant  des taux de prélèvements de 15 à 40 % sur les cumuls des factures initiales. Initiative difficilement acceptable par les  cabinets et ONG, mais qui n’a pas cependant pas  fait objet de contestation, vues les nombreuses difficultés auxquelles ces structures étaient déjà confrontées et dans l’espoir que les paiements dus seront immédiatement réglés. 

Cependant, et en dépit de tout cette bonne disposition des membres des structures de suivi,  de ne faire aucune entrave au processus en acceptant tous les contraintes imposées  par des responsables nationaux du DDR, les  factures des prestations effectués restent à ce jour encore non réglées après 14 mois d’attente complétant à 26 mois d’activité sans rémunération . Et, cela, deux (2) mois après la fin du mandat de la CCSR et à  quelques jours de la fermeture de ses portes,  le jeudi 31 août 2016.Toutes  les démarches  menées par des représentants des structures concernées  pour une rencontre d’information avec un  responsable du DDR,  sont restées  à ce jour sans suite. Pendant que la communauté internationale dont l’Union Européenne en prime reconnait au DDR ivoirien un modèle exemplaire aussi bien dans  sa conception que dans sa mise en œuvre au regard des résultats réalisés, les responsables de structures  d’implémentation du suivi-encadrement  vivent dans l’angoisse de l’incertitude du règlement des factures  de plusieurs mois d’activité.

Hervé MAKRE journaliste fordpci ledebativoirien.netAujourd’hui encore,  la situation de plus en plus précaire  des cabinets d’encadrement et de suivi des projets de réinsertion fragilisés par des passifs cumulés de diverses natures,  motive nos actions. Nous pouvons citer, au titre de nos alarmes,  plusieurs mois d’impayés de  salaires des employés et  de loyers de bureaux, le non-respect de nombreux  engagements avec des Institutions de financements et autres créanciers privés ;  source de menaces d’expulsions, de saisines de matériels logistiques et autres biens ou d’interpellations judiciaires de  responsables de cabinets »,  ont déclaré les porte-paroles des 14 cabinets entre autres SG2A de Gbamélé Kouadio Joseph, CIDH Consulting Sarl, de Saouré Kouakou Martin ; CF-CAP Formation par apprentissage dans le cadre de resocialisation, de Moné Ariko Faustin, Sopresci sarl de Totokra Boni Sosthène.

Le 24 août 2016 voici ce que le coordonnateur Ago Christian Kodia, écrit aux structures qui réclament  leurs impayés :

«Les différents  manquements  constatés ont causé  une défaillance dans  la processus de réinsertion de  nombreux bénéficiaires, ce qui nous a amené pour éviter un échec de la réinsertion à reprendre les formations avec l’appui de l’Agefop et de la direction de l’Apprentissage et de  l’insertion professionnels DAIP ».

Du coté de l’Agefop joint, voici ce que disent les responsables contactés : 

« L’Agefop n’a pas procéder  à la réinsertion des ex-combattants. Près de 300 personnes ou ex-combattants ont reçu trois mois d’accompagnement formation à l’apprentissage dans le cadre DDR. Un partenariat signé depuis l’ADDR et exécuté par  la CCSR. Cet  accompagnement apprentissage formation s’est effectué avec la  Chambre de métier, sur  financement de l’Unops. C’étaient des cours théoriques par définition de  profile de compétence sur 3 mois… L’Agefop n’a pas exécuté le travail des cabinets dans le cadre du projet de réinsertion des ex-combattants...».

Le COLLEGE DE RESPONSABLES DES STRUCTURES  DE SUIVI-ENCADREMENT DE PROJETS DDR (ADDR-CCSR) Pour  La Réinsertion Des Ex-Combattants, Crie Au Scandale 

HERVE MAKRE LEDEBATIVOIRIEN.NET«Où est passé notre argent pour le travail exécuté, après avoir déjà pris 158 millions FCFA  sur le total de 732 millions FCFA ? Nous  voulons simplement que le coordonnateur nous paie les fonds qui nous sont dû. Nous  interpellons le Chef de l’Etat, tous les bailleurs de fonds sur ce scandale financier.

Nous exigeons le paiement immédiat de toutes les factures impayées aux cabinets dans le cadre de réinsertion des ex-combattants salués par toute la communauté internationale à travers le BAD, GIZ, l’Union européenne…Nous avons pris  trop de risques pour la réalisation des projets », dénoncent les conférenciers, ce jeudi 25 août 2016 à Abidjan. Affaire suivie…

Ledebativoirien.net

Grace Ozhylly

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