Alors que la menace de grève des fonctionnaires plane avec une pile de revendications réalistes et raisonnables qu’il élude sans conscience, le ministre de la fonction publique et de la modernisation de l’administration, Abinan Kouakou Pascal, s’est joué, samedi dans l’Indénié-Djuablin en défenseur de son collègue Sangafowa de l’Agriculture qui a mailles à partir avec l’anacarde, pour justifier pourquoi le gouvernement ivoirien ne pourra rien faire face à la chute drastique du prix bord champ du kilogramme de cacao.

Les paysans écoutent le nouvel avocat avec curiosité ! Ainsi pour le défenseur du département l’Agriculture, il ne s’agit ni plus ni moins qu’une décision imposée par le marché international du cacao. Ouattara n’y a donc rien pu ?

«Aujourd’hui le prix du kg de cacao a considérablement chuté à la bourse de Londres. De 1800 FCFA l’année dernière, le cacao se négocie actuellement à 1100 ou 1200 FCFA. Voilà pourquoi le prix a été fixé à 700FCFA pour la petite traite ». Abinan croit-il que cela suffise à rassurer, le paysan, quand on ne sait exactement à quoi sert la reforme concentrée aux seules mains du Conseil bien tenue par la filleule de Guillaume Soro, Touré Mansendjé Litsé !

Pascal Abinan pense faire savoir aux ivoiriens que ce n’est donc pas de gaité de cœur qu’Alassane Ouattara, a pris cette décision de baisser le coût du kg de cacao. Mais qu’il s’est vu dans l’obligation de le faire. Nul doute qu’aucun paysan ne pourra penser ainsi de Ouattara !

«Le président a annoncé le nouveau prix la mort dans l’âme». Pourquoi le prix a quasiment chuté de moitié ? Alassane Ouattara pourrait-il expliquer une mesure qui trahit les promesses de campagne ? Est-ce la fin ?

Massendjé Tour2 Litsé ignore tout de la loi du marché du cacao ! Figuration pleine ! Elle est noyé entre les fèves simplement. Les paysans observent quand ils crieront comme Houphouët-Boigny en 1944 : «On nous a trop volé » !

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