On peut l’écrire sans risque de se tromper, Julien Kouao fait, désormais, partie de l’élite intellectuelle ivoirienne. Après le succès médiatique et de librairie de son chef d’œuvre littéraire : «Côte d’Ivoire : la troisième république est mal partie», Julien Kouao propose aux amoureux de la réflexion et de la lecture un Essai politiquement engagé :
« Et la Côte d’Ivoire refusait la démocratie ? ». Ce titre provocateur montre à lui seul l’épaisseur et la pertinence des thématiques abordées par l’auteur. Dans un style simple, accessible à tous, le politiste s’érige contre la déconstruction politique de son pays.
Il décrypte avec une aisance intellectuelle comparable à celle de Jacques Attali, la maltraitance des concepts fondateurs de la démocratie, tels que l’Etat de droit, l’alternance politique et l’expression plurielle. Souvent drôle, parfois amusant mais toujours pertinent, ce livre de 124 pages est une invitation à une réelle prise de conscience politique des ivoiriens.
Il faut déchirer le voile de l’ignorance pour la construction d’une nation réellement démocratique ivoirienne, telle semble être, le sacerdoce de ce politiste écrivain ivoirien, Julien Kouao. Qui de loin, reste l’intellectuel qui a pris conscience de la menace que représente le mutisme silencieux et assourdissant qui retentit et perçu par le petit peuple, comme une démission de l’intelligentsia.
Heureusement qu’il est là avec cette deuxième orifice dans le voile du silence. Après : «Côte d’Ivoire : la troisième république est mal partie», voilà Julien Kouao avec: « Et la Côte d’Ivoire refusait la démocratie ? ». Une œuvre, déjà accueilli avec ferveur par le public. L’œuvre est en librairie !
H.MAKRE
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