Cote d’ivoire : Un  syndicat confond le ministère du Commerce au sujet de la  lutte contre la vie chère

IL RESTE CATÉGORIQUE: IL Y A EU PLAFONNEMENT ET NON DIMINUTION.

Le Syndicat des commerçants, artisans et opérateurs économiques de l’Afrique de l’Ouest (SYCAOPAO), réfute les nouveaux  prix annoncés par le ministère du huilCommerce dans le cadre de la lutte contre la vie chère. Le président de cette force syndicale, Koné Mamadou, qui ne minimise pour autant pas les actions du gouvernement,  exprime son désaccord.

Dans sa déclaration liminaire  le 18 août ? lors d’une conférence de presse qui avait pour cadre la mairie d’Adjamé, Koné Mamadou n’est pas allé du dos de la cuillère pour déceler les failles dans les nouveaux prix. A la table de séance, entouré de ses plus proches collaborateurs dont Karamoko Soilio, et son conseiller principal, le responsable du Sycaopao, feuille en mains, il déclare :

KONE MAMADOU PRIX« Avant l’arrêté n° 2017-467 du 12 juillet 2017, portant plafonnement et diminution des prix de certains produits comme le sucre granulé blanc 50 kg se vendait en gros à 32 000 f, demi-gros 32 500 f, détaillant 700 ou 750f. Mais avec l’arrêté, le gros a grimpé à 32 500, le demi à 33 000, et 700f pour les détaillants. D’où une augmentation de 1000f pour les grossistes. Quant au granulé roux 50 Kg, avant, il se vendait à 29 250 f pour les grossistes, 29 500 pour les demi-grossistes, et 650 pour les détaillants».

S’agissant de l’huile raffinée, il explique que pour le bidon de 20 litres, il se vendait au gros à 15 300 f, demi-gros 15 500. Avec la mesure, le gros se vend désormais à 16 200, d’où une majoration selon lui de 900 f à ce niveau. Explique le patron du syndicat des commerçants de l’Afrique de l’Ouest. Qui précise qu’il n y a pas eu de diminution chez les grossistes et qu’en revanche la mesure recommande aux détaillants de diminuer.

marche abidjan 2508354 jpg 2152465Ce qui, selon lui, n’est pas possible. Ainsi, plaide t-il  pour surseoir au contrôle des agents du ministère, question d’associer toutes les parties prenantes au débat. A la préoccupation de savoir qu’adviendrait-il si rien n’est fait, le conférencier est resté optimiste, arguant que les autorités du pays sont des grands responsables qui travaillent nuit et jour pour l’amélioration des conditions de vie des populations. Par conséquent, il rejette donc catégoriquement cette hypothèse. Toutefois précisant qu’il est hors de question de faire une quelconque grève. Il reste catégorique qu’il y a eu plafonnement et non diminution.

                                                                                         DAVID GOGBE

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