Abou Drahamane Sangaré du Front populaire Ivoirien? Pascale Affi N’guessan du FPI? Amadou Gon premier ministre issus du RHDP, appellent tous divisés à un réforme de la Commission électorale indépendante (CEI) chacun selon sa perception. Non équilibrée dans sa composition POURLE fpi et d’autres opposants, mais très consensuelle pour Gon Coulibalyau pouvoir. Il dit non!. Tout est là pour une chape de plomb sur la tête de Ivoiriens.
Il dit consensus. Mais s’il y a une personne qui sourit bien, c’est le vieux Youssouf Bakayoko qui se goinfre à la tête de cette institution, depuis bientôt deux décennies, bien protégé par le Conseil de sécurité de l’ONU.
‘’Pour ramener la confiance afin de bâtir une Côte d’Ivoire unie et indivisible, asseyons-nous et discutons’’ a déclaré Abou Drahamane Sangaré avant d’appeler à ‘’la réforme de la commission électorale indépendante, équilibrée dans sa composition, avec à sa tête un président crédible, désigné de façon consensuelle.
Pour que tous les Ivoiriens reprennent confiance dans l’organisation des prochaines élections les municipales, les régionales, les sénatoriales et la présidentielle, pour une participation inclusive de tous les partis politiques. Le FPI demande instamment la normalisation et l’apaisement de l’environnement socio politique par des mesures républicaines courageuses allant dans le sens de la décrispation et de la réconciliation nationale’’.
«Le gouvernement Ouattara à ouvrir sans délai des discussions étendues à toutes les forces politiques et à la société civile en vue d’arrêter de façon consensuelle des réformes à apporter au système électoral actuel avant l’organisation des prochaines élections’’. Abou Drahamane Sangaré.
Pour bien faire,le gouvernement ivoirien a adopté, mercredi, une ordonnance relative à l’élection des sénateurs, ainsi que le projet de loi de ratification, ce qui devrait constituer une étape décisive dans la mise en place du Sénat.
Mais le départ de Youssouf Bakayoko, le président de la CEI, est une vieille demande du FPI à laquelle fait une puissante sourde oreille le RHDP. «C’est l’homme par lequel tous les malheurs de la Côte d’Ivoire sont arrivés», estime Boubacar Koné, le porte-parole de cette frange. Youssouf Bakayoko était déjà la chef de cette institution lors de la présidentielle contestée de 2010.
Le Premier ministre Amadou Gon exclue toute recomposition. Malgré les critiques de l’opposition mais aussi de son allié, le PDCI, malgré aussi l’arrêt de la Cour africaine des droits de l’homme qui, en 2016, estimait que la CEI n’était ni « indépendante », ni « impartiale », Amadou Gon Coulibaly a affirmé que cette instance était « issue d’un consensus ».
Près de 20 partis politiques de l’opposition en Côte d’Ivoire, ont assuré jeudi qu’ils « ne reculeront pas », dans leur demande insistante d’obtenir la réforme de la Commission électorale indépendante (CEI), chargée d’organiser les prochaines élections municipales et régionales.
« Depuis le 18 novembre 2016, la Cour Africaine des Droit de l’homme et des peuples a rendu un arrêt, constatant la non-conformité de la CEI« , a déclaré secrétaire général du Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples (COJEP, de Charles Blé Goudé), Hyacinthe Nobou, au nom des partis politiques de l’opposition, lors d’une conférence de presse conjointe.
« Le gouvernement ne peut pas se dérober », à cette décision de la communauté internationale a dit le président du FPI, Pascal Affi N’Guessan, ajoutant que la CEI actuelle « ne peut pas garantir des élections crédibles en Côte d’Ivoire.
La CEI actuelle est le fruit d’un consensus entre tous les acteurs politiques a dit le Premier ministre qui sait que cette Commission doit être réformée. Nous ne reculerons pas et il faut que le Premier ministre le sache« , a réagi Affi, soutenu par les partis politiques et autres, membres de la société civile présents à cette conférence.
« Tout ce qui sera organisé par cette CEI déboutée par la communauté internationale est illégal », a poursuivi le président de l’Union pour le développement et les libertés (UDL), Martial Ahipeaud, ajoutant : « nous ne le permettrons pas cette fois« .
Le Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly a lui déclaré le mercredi 14 février 2018, que l’actuelle Commission électorale indépendante (Cei), est le fruit d’un consensus politique.
«Je vous invite à comparer la Cei qui existait avant la réforme et celle d’aujourd’hui. Celle qui est actuellement en place est le fruit d’un consensus politique au niveau de tous les acteurs ». Gon Coulibaly explique que ce consensus a été facilité et organisé par le National democratic institute (Ndi). « Le gouvernement a dû faire des amendements pour créer des postes de vice-présidents afin d’avoir un consensus plus complet », clos Gon.
Tout est réuni pour une bombe populaire explosive à tout instant ! Youssouf Bakayoko, lui se rempli les poches dans ses vieux jours.
HM
© 2018, redaction. All rights reserved.
Sauf autorisation de la rédaction ou partenariat pré-établi, la reprise des articles de www.ledebativoirien.net, même partielle, est strictement interdite. Tout contrevenant s’expose à des poursuites.