La deuxième Assemblée générale ordinaire du Syndicat national des professionnels de la presse de Côte d’Ivoire, dont les résolutions sont attendues, ce vendredi 2 mars s’est ouverte, jeudi 1er 2018, à Bingerville en présence du des représentants du ministère de la Communication et celui de l’Emploi et de la protection sociale, ainsi que de la confédération des syndicats libres, la Centrale Dignité.
Créé en août 1999, le Syndicat national des professionnels de la presse de Côte d’Ivoire, célébrera cette année 2018, ses 19 ans d’existence. Fort de ses 500 membres et 35 sections tant à Abidjan qu’à l’intérieur du pays, il pouvait alors marquer un temps de réflexion pour le bilan de son existence et le lancement de nouvelles initiatives.
«Quel SYNAPPCI face aux mutations dans le secteur des médias ?», la problématique posée, ce jeudi 1er mars 2018 à Bingerville a permis aux nombreux journalistes et personnalités présents à la cérémonie d’ouverture de la 2ème assemblée générale du principal syndicat de la défense des intérêts du secteur des médias en Côte d’Ivoire, de saisir le défi à relever dans ledit secteur, par le syndicat.
Face aux invités, le secrétaire général du Synappci, Guillaume Gbato a situé les enjeux auxquels devra faire face au terme des assisses, le syndicat, entre autres : la lutte pour l’amélioration des conditions de vies et de travail des journalistes et professionnels des médias, ce qui passe par la fin de la précarité de l’emploi dans le secteur des médias, la définition du profil de carrière, l’amélioration des statuts des radios de proximité, ainsi que la définition claire du statut des correspondants et acteurs de la presse numérique en Côte d’Ivoire.
Pour se faire, des résolutions en termes d’approches de solutions devront être transmises aussi bien aux autorités, partenaires, qu’aux responsables des entreprises de presse et médias. «Ce qui recommande l’engagement des journalistes et de toutes les parties pour l’exercice», note Guillaume Gbato.
«L’Etat sera là pour apporter son appui à travers le fonds de soutien au développement de la presse, mais que les entreprises parviennent à se passer de cette aide pour leur développement. C’est seulement à ce prix qu’elles pourront survivre », indique le représentant du ministre de la communication, monsieur Jean-Claude Bayala, ancien journaliste à la Radio publique ivoirienne.
Le directeur du cabinet du ministre de l’Emploi et de la protection sociale, Marc Koffi, le représentant du ministre, parrain de la cérémonie, estime pour sa part que le dialogue social reste le début de solution aux problèmes portés par le Synappci.
Les travaux du syndicat des national des professionnels de la presse de Côte d’Ivoire devront aboutir à l’adoption, des rapports d’activités 2015-2017 et du programme des activités 2018. Les résolutions face aux mutations dans le secteur des médias en Côte d’Ivoire sont attendues.
H. MAKRE
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