En ce jour du mardi 13 mars 2018, les magasins et les commerces étaient fermés, les seuls maître des étaient la gendarmerie et les militaires. La cause de tout cette situation se trouve dans le mécontentement de la jeunesse de Dieouzon Zibiao qui vient de perdre un des leurs BAH GNAHE FRANCK, dans la nuit d’hier.
Que s’est-il passé?
Pour rappel, le corridor du village de Beoué Zibiao a été attaqué par des individus à motos non identifiés en provenance de Gôya Zibiao dans les environs de 21h. Cette attaque a fait une victime(blessé); un civil qui s’était arrêté au corridor pour attendre une moto afin de rentrer chez lui à Glodé.
Quelques instants, après cette attaque, une moto sortant du village a traversé le corridor, le gendarme sur les lieux aurait vainement intimidé l’ordre au motocycliste de s’arrêter. Vu le refus de s’arrêter, il a ouvert le feu sur le jeune qui s’est écroulé pour ne plus jamais se relever. Le corps étant transférer à la morgue de la ville, les parents se sont déportés à la gendarmerie de BANGOLO pour réclamer la dépouille de leur fils.
La population s’amasse, la gendarmerie fait un appel de renfort venu de Man et la tension monte de part et d’autre. Des heurts éclatent entre population et forces de l’ordre, on assiste à une partie de chasse à l’homme. Même les véhicules en provenance de Duekoué sont pris en partie par les forces de l’ordre.
Il fallut l’intervention des chefs religieux et des chefs coutumiers pour que le calme revienne qui ont négocié avec les jeunes pour que le calme revienne. Quant au sous-préfet, il a promis qu’une enquête sera ouverte.
Vivement que les autorités ivoiriennes entament une réelle politique d’apaisement du c$ôté de l’ouest en proie à une crise de sa reconnaissance. pour l’heure le calme semble revenu dans la ville de Bangolo en attendant…
Sandrine Kouassi.
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