Opposants et journalistes ont goûté ce weekend en Côte d’Ivoire aux délices des barbaries policières bien soutenues par le régime en place. Et les cris de condamnation ne cesse de s’élever en interne comme à l’externe de ce pays. Et ce, contre la répression policière de la marche de l’opposition ivoirienne qui s’oppose au maintien de la Commission électorale indépendante (CEI) en l’état et l’organisation des élections sénatoriales, du weeKend.
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«Le régime use de subterfuges pour interdire une marche pacifique et démocratique. Ce pouvoir n’a que faire des principes démocratiques. La Coalition condamne la violence sur les marcheurs, les démocrates, les activistes de la société civile, les journalistes…Face aux dérives antirépublicaines des forces de l’ordre, la Coalition leur rappelle qu’elles sont au service de la nation ivoirienne », a déclaré Félicien Sékongo, le porte-parole de la Coalition «Debout, sauvons la Côte d’Ivoire» lors d’un point presse, du samedi 24 mars 2018 à Abidjan.
« La population a le droit de manifester pacifiquement. Réprimer les manifestations pacifiques dénote de la volonté manifeste d’Alassane Ouattara de confisquer le pouvoir de manière anti-démocratique », a ajouté l’orateur. Il n’a pas manqué d’’’inviter les démocrates à se mobiliser pacifiquement pour faire échec à ces pratiques’’.
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Le jeudi 22 mars, de violents heurts ont été signalés à Abidjan entre les forces de l’ordre et les partisans de l’opposition ivoirienne, qui s’opposent à la tenue des élections sénatoriales et réclament la tête du président de la CEI, faisant des blessés et des arrestations. Des marcheurs ont été violentés, tout comme des journalistes dans l’exercice de leur fonction.
Les élections sénatoriales se tiennent, malgré tout, ce samedi 24 mars, dans un climat d’accalmie précaire.Plusieurs opposants ont été arrêtés et encore détenus. le journaliste blogueur Daouda Coulibaly a été sérieusement tabassé par les forces de l’ordre. Une plainte de la victime a été déposée devant le procureur de la République. Lequel ne l’a certainement pas encre lue.
HM
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