Abidjan: Tout le sens de la visite du FPI à Danga Cocody détruit par le régime

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Le jeudi 24 mai au environ de 10 heures  une  forte délégation du Front populaire ivoirien, avec à sa tête  le professeur Dédi Seri Faustin, vice-président chargé de la politique sociale, par ailleurs chef de délégation a rendu visite aux déguerpis de Cocody Danga.

fi dedi  «Merci à tous les parents d’ici. Nous étions passé ici la semaine dernière, on était venu pour constater le drame que vous avez subi  (…) Je suis parti  rendre compte à ma direction, et je suis là ce matin avec le professeur Dédi Seri Faustin, qui représente le président Sangaré.  Nous sommes venus au nom du président Laurent Gbagbo pour apporter notre soutien à ces habitants d’ici qui ont été déguerpis…»,  a-t-il déclaré.

«Frère Diouf, Mme Yedess et toutes ses familles réunies,  je vous salue au nom du président Laurent Gbagbo, du président Sangaré. Ils disent comme eux ils sont d’une famille et vous aussi vous êtes d’une famille, nous sommes tous de la même famille, quand dans la cité quelqu’un pleure et que vous restez indiffèrent de  ça,  vous-mêmes, vous n’êtes pas un être humain. La politique a pour ambition de rendre l’homme heureux, c’est au nom de la famille qu’on fait la politique, la famille c’est le point de départ et d’arrivée de toute politique.

Nous sommes meurtris de vous voir dans la situation, ce que nous vous apportez c’est vraiment rien, c’est un Yole  mal dont vous souffrez il peut être  plus   grave si vous n’avez personne autour de vous. Ce mal peut s’atténuer si vous avez quelqu’un autour de vous.

Vous avez entendu parler de  Port-bouët 2, c’était d’abord Port-bouët 1, c’est-à-dire le Port-Bouët original,  vers le phare à VRIDI. C’est en 1973 qu’Houphouët-Boigny avait demandé à ceux qui étaient à Port-Bouët de venir à Yopougon, c’est pour cela qu’on parle aujourd’hui de Port-Bouët 2.

fpi pr seryQuand on veut faire déplacer une famille, c’est-à-dire un homme, une femme, ses enfants, ses petits-enfants ont leur dit pour telle ou telle raison quittez ce lieu, on va vous mettre ailleurs.  C’est,  cet ailleurs qui est aujourd’hui Port-Bouët 2 .

Est-ce qu’on a prévenu quelque chose pour Danga pour qu’on est Danga 2 ?  Il n’y a pas de Danga 2 et c’est pour cela nous pleurons avec vous. Nous ne faisons pas la politique pour nous même, mais c’est d’abord pour l’homme, l’être humain et c’est cet être humain-là qui dit que tu es grand. La reconnaissance à ceux à qui tu fais du bien, c’est ça qui est ton salaire.  

danga piD’Ici à demain vous allez voir que des familles vont s’installer ici, est ce que le sang de ces familles-là est supérieur à votre sang ? Voici le sens de notre indignation. Nous n’avons rien, nous vous apportons notre souffle humain pour que dans votre combat vous sachez que il y a des gens peut être  faibles, nous n’avons pas d’armes, nous ne voulons pas d’armes, nous avons la bouche que Dieu nous a donnée pour vous dire ‘’yako’’»,. Parole du professeur Dedi Seri Faustin.

SANDRINE KOUASSAI

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