Abidjan : BAGARRE RANGÉE ENTRE SYNDICATS ET TRANSPORTEURS AVEC DES CASSE DE VEHICULE, LE MINISTERE IMPUISSANT

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LES GNAMBROS ONT ENCORE FAIT PARLER D’EUX A ABOBO

Une violente bagarre a opposé syndicats et transporteurs, ce lundi 25 juin 2018, au niveau du carrefour Macaci, route Abobo. Selon les témoignages recueillis sur place, tout est parti d’une dispute entre un apprenti gbaka  (mini car de transport) et un gnambro (gros bras faisant partie de  la mafia qui règne et gère le  système de transport en Côte d’Ivoire) qui exigeait de celui-ci, un droit de chargement.

accsi  gbaaL’une des règles dans le milieu du transport en terre ivoirienne et notamment dans la capitale économique, Abidjan, est que les chauffeurs doivent s’acquitter d’une somme sur chaque arrête de chargement ou départ de leur véhicule.  Tout contrevenant s’expose au pouvoir des muscles des gros bras. Et c’est ce qui est arrivé ce lundi.

«Tout a commencé à 7h 30, lorsqu’un   Gbaka en provenance d’Abobo a marqué un arrêt au niveau de macaci. Avant de reprendre son chemin, l’apprenti gbaka a fait monter des passagers et c’est en ce moment que surgit un jeune syndicaliste qui exige le paiement à l’apprenti. Mais l’apprenti  refuse de verser la somme due au gnambro», explique le témoin.

S’ensuit alors une violente bagarre entre l’apprenti et le gnambro. Le syndicaliste gnambro est terrassé dans l’épreuve de force. Voyant leur collègue humilié par les coups de poings    de son adversaire d‘apprenti, les syndicalistes viennent porter  secours à leur compagnon. De leur côté, les apprentis décident  de soutenir leur camarade transporteur. Une bagarre générale entre les deux camps est alors engagée.

bagarre entre gnambro et trransporteurs ledebativoirien.netConséquences, la circulation routière perturbée, entraînant ainsi des casses de véhicules, des agressions sur des personnes. C’est aux environs de 11heures que la police a rétabli l’ordre. L’après-midi a été plus calme. Aucune sanction n’est envisagée. L’autorité en charge du Transport reste encore impuissante face à cette gestion du secteur dans la capitale économique  ivoirienne.

   SANDRINE KOUASSI

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