L’ACTION LIBÉRATRICE DE LA JEUNESSE D’ABOYO LANCÉE
Le bar Eclat de Yopougon, l’antre de l’artiste chanteur Nahounou Paulin était en effervescence, dimanche 15 juillet 2018. Et pour cause, Solange Aziallo, présidente de la Fondation Aziallo Marcel et de l’ONG Cœur d’Or y a investi dans la liesse totale, l’Action libératrice de la jeunesse de d’Aboyo, village situé dans le département de Gnagbodougnoa dans le canton Guébié, région du Goh (Gagnoa) centre-ouest de la Côte d’Ivoire.
«Nous sommes unis pour créer un puissant réseau de solidarité fondé sur le travail et le sacrifice. Chacun a une compétence de sorte que notre défi sera de donner à chacun les moyens d’exercer convenablement afin de pouvoir se prendre en charge et pouvoir assister les sœurs et les frères en cas de besoins. Car tout jeune doit apprendre à se prendre en charge. Ce combat est avant tout celui de la jeunesse pour la jeunesse», pouvait affirmer fièrement Firmin Gnangbo, le président investi à la tête de l’ALIJA.
Heureuse d’avoir posé un acte important pour la jeunesse consciente, la marraine dame Aziallo Tohouri Solange qui œuvre dans le social et l’humanitaire indique accompagner l’action à son éclosion totale :
«Je suis l’avocate du développement et non promotrice du développement, c’est pourquoi je suis dans l’accompagnement pour l’autonomie de la jeunesse afin de s’affranchir dans son environnement, tout en restant liés aux intérêts de son village. Je suis persuadée que c’est la combinaison de l’indépendance et de l’autonomie qui vous a inspiré à fonder cette association pour le bien de votre village, Aboyo. Mais que le respect et la tolérance des uns envers les autres soient votre devise», conseille la marraine, après avoir investi l’action libératrice de la jeunesse d’Aboyo-Ulija, qui annonce le lancement de ses activités pour bientôt. Sur ce point le président investi déclare : «Nous invitons nos parents, nos devanciers à mettre tout en œuvre pour rendre réel ce rêve de l ‘Action libératrice de la jeunesse d’Aboyo qui plus qu’une association est une promesse ». Pour cette jeunesse regroupée au sein de l’association, le combat se résume à œuvrer au soutien du bien-être et à la dignité de tous ses membres dans la fraternité en renonçant aux vices qui détruisent la jeunesse.
H Makré
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