Abidjan-Affaire époux Dalquier contre Koudou Dago-Présence de mercenaires: ‘‘PAS RENTRÉE 2018-2019 SANS DAGO KOUDOU DANS L’ECOLE PAUL LANGEVIN’’
Epoux Dalquier contre Koudou Dago-«QUE FONT LES MERCENAIRES DE LA LICORNE DU 43ème BIMA DANS L’ECOLE PAUL LANGEVIN? »
PAR HM
«Il n’y aura pas de rentrée scolaire 2018-2019 avec les Dalquier à l’école Paul Langevin, que je vais rebaptiser, Institut Paul Langevin. L’établissement reste toujours dans le programme d’enseignement français». Un message clair de Koudou Dago très conforté par la dernière décision de la Cour Suprême déclarant irrecevable l’action des époux Dalquier dans le conflit foncier qui oppose les deux parties depuis 2011. Ce sont les vacances à Abidjan.
Mais pas encore dans l’enceinte de l’Ecole Paul Langevin en Zone 4 Marcory Abidjan. Sa gestion est plus que jamais au cœur de plusieurs procédures devant les tribunaux. Procédures toutes en faveur de l’ivoirien, Koudou Dago dans l’affaire d’expropriation de cet opérateur économique au profit du couple de français, les époux Dalquier. Un couple bien conseillé par une barbouze venue droit des cachots ukrainiens.
Rebondissement donc dans l’affaire ! Un dossier brûlant sorti des tribunaux et posé au palais présidentiel d’Abidjan par les soins représentant d’Emanuel Macron en Côte d’Ivoire, un pays en reconstruction des valeurs d’un Etat démocratique. Et là, l’Etat se fait-il complice de mercenaires de la Licorne du 43ème BIMA aperçus dans l’Ecole de l’ivoirien, à enseignement français ? Et ce, pour couvrir le pire ? Mais l’opérateur économique ivoirien Koudou Dago reste ferme face à la présence de ces individus sur le site, qui ne s’apparentent pas aux enseignants encore moins au personnel de l’administration.
«Je ne reculerai pas. On veut me pousser à la faute en agissant par la force. Mais je ne tomberai pas dans le piège. Car, nous avons une ordonne d’ouverture des portes, à la suite de laquelle, une demande aux forces de l’ordre pour assistance à l’huissier de justice à l’effet de l’expulsion du couple Dalqueir en connaissance de la Grosse a été adressée au Procureur de la République et au commandement supérieur de l’armée, depuis le 3 juillet 2018. Il faut normalement une semaine, pour donner suite à la demande. Mais voilà que, jusqu’au 25 juillet, c’est le silence total du côté des autorités en charge de la sécurité dans mon pays, la Côte d’Ivoire. Nous avons la justice qui rend le droit et rétablit chaque jour dans nos droits. Mais il semble clairement que nous ne sommes plus en face d’une affaire de justice. Mais d’intérêt politique ? Je refuse cela !», pousse Koudou Dago. Cet opérateur économique ivoirien engagé dans une vraie bataille de protection des droits des opérateurs économiques face au pouvoir et la diplomatie politique qui se sont invités dans une procédure de justice. Confortant le couple de français dans son refus de respecter un contrat de bail bien clair dans ses clauses et à terme, depuis décembre 2011. Dans l’affaire, une décision définie a été rendue:
La Grosse N°30 COM/18 du 02/03/2018 de la Cour d’Appel d’Abidjan : «…Les époux DALQUIER sont déchus de leur droit au renouvellement du bail ; ordonne en conséquence leur expulsion tant de leurs personnes, de leurs biens que de tous occupants de leur chef sur le lot N°737 Bis ILOT 76 situé à Marcory Zone 4 C et objet de l’acte notarié du2/12/1999 portant bail commercial entre monsieur Koudou Dago et les époux Dalquier. Les condamne aux dépens…Et ont signé Président et le Greffier…»!
D’autant que la détermination du propriétaire de l’établissement reste intact en vertu des décisions de la justice dont la dernière en date, du mercredi 18 juillet 2018 de la cour suprême déclarant d’irrecevable l’action du couple Dalquier.
Les observateurs de l’affaire : ‘‘les époux Dalquier contre Koudou Dago’’, pensaient au triomphe du droit donc de la Justice, avec toutes les procédures remportées toutes par l’opérateur économique ivoirien. Avec la dernière décision de la Cour Suprême déclarant d’irrecevable une action du couple de français. Mais la stupeur de l’intrusion brusque d’un dernier acteur lancé dans l’arène, l’AGEF (Agence de Gestion foncière) avec comme visée, retarder la possession de l’école par Koudou Dago comme ordonné par la Cour Suprême, interpelle.
Avec en sous mains, la poursuite des négociations et des propositions inaudibles par le propriétaire du site. Les propositions des Dalquier sont entre autres :
Prise de la SARL Paul Langevin appartenant aux Dalquier à un franc symbolique ; La propriété revient à M. Koudou Dago reconnu sur l’établissement ; L’abandon des procédures d’expulsion et des poursuites contre les Dalquier ; M. Koudou Dago hérite des dettes de l’établissement ;L’établissement garde le nom de Paul Langevin ; Le maintien du comité pédagogique pour un suivi pédagogique afin de conserver l’homologation de l’enseignement français ; La fille des Dalquier conserve son poste dans l’établissement etc.
La réponse de Koudou Dago
Rebaptiser l’école «Institut Paul Langevin» ; Le personnel reste en place ; Poursuite des négociations.
L’intention de l’AGEF
C’est dans cette ambiance de reprise de l’école par le propriétaire qu’intervient l’Agef pour discuter les titres fonciers à l’opérateur économique acquis depuis 1990. Titres authentifiés par les services du ministère de la construction et de l’urbanisme dans tous ses départements concernés par le traitement des questions foncières en janvier 2018.
Mais le message de monsieur Koudou Dago en direction des parents d’élèves est clair. Ils ne devront pas se rendre complices du faux avec les Dalquier en allant inscrire leurs enfants pour la nouvelle rentrée scolaire avec une administration illégale. Les titres fonciers délivrés par l’Etat à Koudou Dago, il y a près de 30 ans ont été confirmés et réaffirmé légaux par les services de l’Etat en janvier 2018. Mais cette brusque intrusion dans le dossier de l’AGEF laisse-t-elle entrevoir une pression sur le gouvernement ivoirien par l’ambassade de France en Côte d’Ivoire ?
«Je ne me laisserai pas m’éloigner de l’essentiel qui est de procéder à l’expulsion des Dalquier qui exploitent illégalement un bien qui ne leur appartient pas. J’invite les parents d’élèves et le personnel pédagogique à la sérénité pour une nouvelle rentrée solaire sereine à l’Institut Paul Langevin». Depuis 2007, la JUSTICE a reconnu Koudou Dago dans ses droits. Mais il ne peut entrer en possession de son bien avec une certaine complicité du gouvernement ? Le mercredi 18 juillet 2018 la Cour Suprême a rendu la décision devant le recours des époux Dalquier, quelle déclare irrecevable.
Les Dalquier ont exploité un bien qu’il refuse de céder à son propriétaire selon les termes d’un contrat de bail, mais est-ce avec la complicité du gouvernement ? Quel est le sens de l’Etat si ce n’est la protection de ses citoyens, les emplois et les investissements ? La décision de la Cour d’Appel ordonnant l’expulsion des Dalquier du site illégalement occupé, revêt le caractère de la chose définitivement jugée. Plus rien ne fait obstacle à l’exécution de cette décision l’expulsion des époux Dalquier du site pour l’installation de la nouvelle administration à l’Institut Paul Langevin. Cette fois, avec Koudou Dago. …A SUIVE : LE DOSSIER COMPLET…
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HERVE MAKRE
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