ABIDJAN-SCANDALE EN OR : UNE  VERTIGINEUSE JOURNÉE  DE  MERCREDI   AVEC UNE ORPAILLEUSE NOMMÉE MARIAM TRAORE ? QUI OSERA DONNER UNE SUITE A CETTE AFFAIRE OU LE PRESIDENT ET SON PREMIER MINISTRE SONT CITES ?

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PAR HM

ELLE DÉROBE L’OR A UN ORPAILLEUR CLANDESTIN ET  MENACE?

A 10 heures à Tingrela, Mariam Traoré  jure sur tous les cieux qu’elle n’a rien à avoir avec cette affaire d’OR. Vers 16 heures elle est  prise à l’aéroport international d’Abidjan avec l’or dérobé à un orpailleur clandestin . Quel sacré coup !  Et l’affaire  fait  grand  bruit et continue de  mettre à mal le  pouvoir d’Abidjan en guerre interne. Le député de Tengrela, Mariam Traoré est au centre du petit scandale d’or qui révèle tout, du trafic de  l’OR ivoirien dans  lequel semble  impliqué tout le monde, sauf l’économie  ivoirienne.  Elle est accusée d’avoir pris une quantité d’or comme si c’était sa mission, OR saisi par la police de Tengrela  au cours d’une opération contre des orpailleurs clandestins qui se rendaient au Mali voisin, au nord e  la Côte d’Ivoire.

OR TIGRELA 1 «Je ne me reconnais pas dans cette affaire. Je ne suis ni de près, ni de loin concerné dans quoi que ce soit. Je suis un député. Je travaille pour Alassane Ouattara. Je suis contre l’orpaillage clandestin,» lance à qui voulait l’entendre le député de Tengrela à 10 heures. Mais elle est prise plus tard dans l’après midi. Et pourtant le film de son interpellation dit tout. Allez-y comprendre! Quelles sont  les raisons qui ont poussé l’honorable Mariam Traoré à récupérer l’or à Tingrela et ce qu’elle voulait en faire une fois sur place à Abidjan ? Elle dit ne rien se reprocher, mais  le député pour se soulager menacerait de poursuivre tout journaliste qui parlerait de l’affaire devant le Procureur de la République, soutiennent des rédactions ivoiriennes. Elle est encore précise :«Il me parle de l’or qu’on a arraché pour donner à la police. Un journaliste qui parle de moi, je vais le conduire devant le Procureur de la République. Je ne suis pas orpailleur, je suis député de la nation. J’ai informé le Procureur de la République, il m’a demandé de rester tranquille.» Quel culot en  or !

Les faits en OR ?

Mercredi 27 juin 2018 vers 10 heures 30, l’interpellation d’orpailleurs clandestins à un barrage de police à Tengrela. Selon les sources, Mariam Traoré député de son état, ce mercredi-là était en compagnie d’un représentant du Mouvement des Forces d’Avenir, une formation politique ivoirienne en proie à une crise interne qui la met en plusieurs factions  et d’une autre personne qu’elle aurait présentée comme un officier de la police nationale. Reste  à savoir.  C’est  un élément du Groupement des exploitants des petites mines et acheteurs de Côte d’Ivoire (GPMA-CI), qui revient sur la chaude journée du mercredi avec la brillante stratège de député pleine de suites dans les idées :

Le Député en partance pour Korhogo, arrive juste au moment de  l’interpellation des trafiquants d’OR et marque  un arrêt au barrage. En bon élue du peuple,   elle s’enquit des nouvelles de ses électeurs. Elle prend le pool de la situation. La scène lui est expliquée. En sa qualité de représentante du peuple de Côte d’Ivoire, elle exige sur le champ que cet OR clandestin lui soit  remis. Elle ira certainement  défendre sa cause devant l’Assemblée nationale !  Mais  l’élément de la GPMA-CI refuse d’exécuter  l’ordre de l’élue du peuple puisque  ne sachant pas le poids de l’OR our son rapport.

DEUTE ORUn petit dialogue a alors  lieu avec le trafiquant comme le rapport la presse ivoirienne: «Tout cet or pèse combien ? » ; « Je ne connais pas le poids mais en toute franchise je n’ai que 61 g dans tout ce poids, je suis un ramasseur » répond le trafiquant.

Le Député insiste. « Remet moi cet or » ; « NON ! » répond  l’agent du GPMA-CI, une nouvelle fois  e qui précise être en mission dans la région de la Bagoué avec le poste de commandement  à Gbon.  Avec  une petite idée sous le crane l’élue accepte de se faire conduire  auprès de la hiérarchie du GPMA-CI avec l’OR comme si elle avait pour mission de traquer les orpailleurs clandestins ! L’élément du GPMA-CI, sans trop réfléchir  remet l’Or en toute confiance à l’élue qui siège auprès de Guillaume Soro, lui, président du parlement  ivoirien.

Comme un metteur en scène, avant de prendre la route pour Gbon, l’or bien en main, le député de Tingréla peut se permettre un interrogatoire  comme juge d’instruction ou procureur. Elle invite l’orpailleur clandestin à  répondre  à ses questions:  « As-tu un document? ». « Non », répond le clandestin ; « Tu as achetés ça où ? » ;  « À Koffré  » ; »Tu partais où ? » ; »Au Mali » ; »Est ce que, ce que vous faites chez nous, on peut le faire chez vous au Mali ? » ; »Non » !

Après l’interrogatoire distractif, le député peut remonter sa vitre et prendre la route, avec ses deux accompagnateurs, en direction de Gbon. Toujours l’Or avec elle. Et  pourtant elle n’est pas du Groupement des exploitants des petites mines et acheteurs de Côte d’Ivoire-GPMA-CI. Mais  la suite  dira les vraies  intentions du député ivoirien.

ABIDJAN-SCANDALE EN OR : UNE  VERTIGINEUSE JOURNÉE  DE  MERCREDI   AVEC UNE ORPAILLEUSE NOMMÉE MARIAM TRAORE ? QUI OSERA DONNER UNE SUITE A CETTE AFFAIRE OU LE PRESIDENT ET SON PREMIER MINISTRE SONT CITES ? LEDEBATIVOIRIEN.NETMALHEUREUSEMENT, ELLE N’A PAS RESPECTE SA PAROLE ET EST RENTREE AVEC L’OR SAISI SUR ABIDJAN

Arrivés à Gbon, alors qu’au préalable informé depuis Tengrela,  le procureur de Boundiali s’apprête  à entendre le député, que celle-ci  fait mine de s’arrêter et continue leur chemin. L’élément du Groupement des exploitants des petites mines et acheteurs de Côte d’Ivoire surpris par  l’attitude de l’élue fonce aussitôt à  l’hôtel où se trouve, le Secrétaire général du GPMA-CI. Ils décident tous deux de  prendre en chasse le véhicule du député qui se dirige vers Boundiali. Une fois au corridor de Boundiali, les deux  hommes sont informés e ce que le véhicule du député y était déjà passé et fonce vers  l’aéroport.

Les deux  hommes décident de se rendre à la Direction départementale des mines de Boundiali certainement que la représentante du  peuple y  déposerait cet OR pris à un orpailleur clandestin. Ils  constatent qu’il n’y avait point de traces de cet or.

«Dès que l’or a été saisi nous avions informé le Procureur par téléphone, il était en audience, nous lui avons donc transmis l’information par SMS. Une fois à Boundiali nous nous sommes rendus à son bureau où nous avons rencontré le Directeur des mines qui en sortait. Le SG du GPMA-CI a à nouveau expliqué les faits au Procureur. Le Procureur a, séance tenante, appelé Mariam Traoré pour lui demander si elle avait effectivement en sa possession l’or saisi. Le Député aurait affirmé qu’elle avait sur elle l’or mais qu’elle était dans l’avion en partance pour Abidjan. Mariam Traoré a rassuré le Procureur qu’elle a fait cas de cette saisie au Directeur départemental des mines de Boundiali, Roger Koné», rapporte un site ivoirien.

DEUTE ORLe Procureur est  alors surpris de la réponse du député puisque quelques minutes plus tôt, il était en compagnie  du directeur départemental des mines de Boundiali qui ne lui a pas fait mention de cette information. Dans sa surprise, le  Procureur  rappelle le Directeur départemental des mines qui était venu prêter serment le même jour et lui exprime sa surprise. Le directeur départemental confirme les propos de l’élue  en donnant  le poids de la quantité d’or saisie. 200 grammes, dit-il.

Mais comment le Directeur des mines sans  instrument a pu évaluer le poids de l’or saisi, puisqu’il venait d’une audience de prestation de serment ? L’orpailleur clandestin propriétaire de cet OR qui appartient à la Côte d’Ivoire confie au barrage de contrôle, lors de la saisie, qu’il ne pouvait précisément évaluer la quantité en sa possession. Beaucoup de tours de magie autour de cet OR !

«Nous ne comprenons pas comment, le député et le Directeur départemental des mines, Koné Roger ont pu évaluer la quantité de l’or saisie ». Que reste-t-il alors au SG du Groupement des exploitants des petites mines et acheteurs de Côte d’Ivoire ? Des dispositions nécessaires à partir de Boundiali à l’effet de  l’interpellation de la voisine de Guillaume Soro à l’hémicycle à sa descente d’avion à l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny, d’Abidjan.

Rêvant de la suite à donner avec sa fortune en OR dans les airs traversant le pays du Nord au Sud, Mariam Traoré ne s’attendait pas  à si bon accueil, une fois  à Abidjan. Un accueil chaleureux à la mesure de la surprise qu’elle a réservé  à l’orpailleur clandestin, au procureur de Boundiali et au Groupement des exploitants des petites mines et acheteurs de Côte d’Ivoire.

A l’aéroport ‘Abidjan, les forces de l’ordre lui demandent, si elle avait une autorisation d’achat d’or, puisque, selon la loi, seuls les bureaux agrées par l’Etat sont autorisés à acheter l’or en Côte d’Ivoire. Elle refuse de répondre à cette question mais passe  à l’intimidation des agents de l’ordre en soutenant comme ils savent bien le faire qu’elle appellerait, le Président de la République et le Premier ministre pour leur faire part de la situation qu’elle subit. Elle ne dira pas qu’elle est en mission  pour les deux auprès des orpailleurs clandestins !

 TINGRELA R INGRELA OR RDRE MISSINLA VERSION DE L’EQUIPE DE MARIAM TRAORE SOURCE  TENGRELA GRANDIRA

Pour la petite histoire d’or, en partance pour l’Aéroport de Korhogo sur le tronçon Bolona (Tengrela), elle a mis en déroute des trafiquants de ce métal précieux (OR), qui prenaient ce plaisir de venir voler l’une des richesses de la région.  En effet, ces trafiquants avec la complicité de certaines autorités malheureusement, par l’aval desquelles ils se sont procurés des faux documents  (que vous trouverez ci-joints dans nos clichés en dessous du texte), documents non reconnus par le ministère de tutelle, brigandent l’or des orpailleurs des mines traditionnelles, qui ne se procurent pas de papier provenant de leur fausse association, leur autorisant ainsi à exercer ce métier officiellement, malgré l’interdiction par le gouvernement ivoirien de pratiquer l’orpaillage sur nos terres. Faute de quoi les faussaires de la fausse association se permettent de saisir l’or des orpailleurs et vont revendre ce métal précieux (OR) au Mali dans le pays voisin puis se partagent le butin. Cette activité louche est une vraie vache à lait pour ces faussaires depuis plusieurs années dans le département de Tengrela.

À cet effet, nous vous présentons en image réelle l’or saisi par l’honorable Mariame Traoré dans un sachet blanc à l’intérieur duquel il y’a trois(3) colis d’or dans différents sachets qui pèsent au total plus de 200g, selon les propriétaires de l’or saisi, présents sur les lieux de la saisie.  L’honorable Mariame Traoré sensible aux différends et conflits entre les populations a joué son rôle de député en intervenant pour empêcher le pire entre les trafiquants faussaires et les orpailleurs qui étaient en pleine dispute, donc elle a demandé à son chauffeur de marquer un arrêt juste après le village DRANIANI à quelques kilomètres de la ville de Tengrela pour s’imprégner de la situation car se trouvant dans sa zone elle se doit d’intervenir pour protéger les biens et les personnes de sa circonscription et même des ivoiriens. C’est ainsi à son arrivée à Abidjan, elle a remis ce Métal précieux à la disposition de l’autorité compétente avant de regagner son domicile.  Pour cette tache rendue à L’Etat de Côte d’Ivoire, elle se dit toujours prête de jouer sa partition.  Honorable TRAORE Mariame, la femme qui fait bouger les lignes là ou besoin se fait sentir, pour l’intérêt du RDR et du Gouvernement ivoirien». Voilà  qui est dit ! et on dit merci qui!

OR TOGRELA

ET LA SUITE DE CETTE AFFAIRE EN OR ?

«On veut me salir. On ne peut pas faire de la politique en racontant des mensonges sur des gens,» alors que  Mariam Traoré  reconnait avoir  pris de l’or à Tengrela  avec des clandestins que la police a récupéré à Abidjan. Est-ce une cabale montée contre elle ?  Les fait étant établis, comment nomme-t-on une personne qui dérobe un bien disons-le  de l’OR à un trafiquant clandestin se livrant à une activité interdite et punie ? Qui osera donner une suite à cette affaire où le président de la république et son premier ministre sont cités ?

HERVE MAKRE

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