ECONOMIE :LE SIETTA 2018, UNE VÉRITABLE OPPORTUNITÉ POUR LES PRODUCTEURS DE NOIX DE CAJOU

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Du 08 au 10 novembre  se tient au Palais de la Culture de Treichville à Abidjan le Sietta 2018 (Salon international des Equipements et Technologies de transformation de l’Anacarde). Ce sont au moins 500 exposants et conférenciers qui y ont pris place. Le ministre du Commerce, de l’Artisanat et des Pme, Souleymane Diarrassouba a procédé jeudi  08 novembre dernier à l’ouverture officielle de la 3ème édition du Sietta 2018. Le thème de cette année est : « Transformation de l’anacarde, une mine d’opportunités pour l’autonomisation de la IMG 20181108 152739jeunesse africaine ». Il vise à accroitre la valeur ajoutée locale de ce produit par la création des conditions d’accessibilité des investisseurs aux équipements et technologies de transformation de l’anacarde.

A cette cérémonie internationale, le président du Conseil d’Administration (Pca) coton-anacarde, Bamba Mamadou a situé les enjeux de ce salon. Il a rappelé qu’en 2017, la Côte d’Ivoire, 1er pays producteur mondial de cajou, a enregistré une production de  plus de 711.236 tonnes de noix de cajou, représentant plus de 22% de la production mondiale et environ 33% de l’offre internationale. Ce qui pourrait générer 100 mille emplois si le cajou est transformé surplace.  Quant au président du Sietta 2018, Adama Coulibaly, directeur général du Conseil Coton-anacarde, il a dressé le bilan des deux dernières éditions. «  En 2014, ce sont 4.500 participants et visiteurs venus de 18 pays, plus de 12.000 visiteurs et participants venus d’une trentaine de pays d’Afrique,  d’Asie, d’Europe et d’Amérique, en 2016. D’où 9 équipementiers dont 6 nationaux et 23 internationaux, 18 &équipementiers ont présetté les équipements en grandeur nature pendant que 11 ont animé les stands multimédias.

Le Sietta 2018 a également enregistré des promoteurs d’équipements et de technologies de transformation, les Pme, les coopératives de producteurs, les industriels du secteur, et les institutions de crédits. Selon le ministre du commerce, les capacités de transformation installées sont passées de 52.200 tonnes en 2013 à 119.350 tonnes en 2014, soit un accroissement de  plus de 110%. Toutefois, il a souhaité qu’il y ait une synergie entre le Conseil Café-cacao, les acteurs de la filière Coton-anacarde avec les équipementiers nationaux pour amener les structures à mettre les équipements adaptés afin de contribuer à l’industrialisation des filières en Côte d’Ivoire.A noter qu’à ce 3eme salon, l’Union générale des sociétés coopératives des producteurs du Gontougo (Ugescopag) s’est fait remarquer de fort belle manière par la présentation de son stand et son accueil.

Pour Kouakou Kouamé, Théophile, Président du conseil d’administration de l’Ugescipag, son ANACARDEEentité est créée en 2014 à Bondoukou avec plus de 18 sociétés coopératives et une production annuelle de 60.000 tonnes. « Nous sommes présents à cette 3 ème édition du Sietta 2018 pour nous faire  davantage et rechercher des partenaires extérieurs.  Puisque la région du Gontougo est l’une des plus grandes zones de production d’anacarde en Côte d’Ivoire avec des produits de qualité », s’est justifié le président de l’Ugescopag. A l’en croire, les prix de la noix de cajou évoluent, mais pour l’heure la valeur au kilogramme est satisfaisante. « Pour améliorer la condition de vie des producteurs unis au sein de l’Ugescopag, il faut d’abord les sensibiliser à produire la noix de cajou de qualité pour avoir la maîtrise du marché. Nous avons des partenaires mais nous ne manquons pas de trouver d’autres à cause de la qualité de notre production. Et la transformation reste notre objectif majeur » ,a clarifié le tout puissant président de l’Ugescopag qui, lui seul dispose de 80 hectares d’anacarde.

 ATT

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