COTE D’IVOIRE-ELECTIONS LOCALES «QUE LES CONTESTATIONS SOIENT PRISES  EN COMPTE PAR LES HOMMES INTÈGRES DE LA COUR CONSTITUTIONNELLE POUR DIRE LE DROIT»

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NIAGNE FALILOU BANDJE DÉNONCE LES IRREGULARITES

Dans  le cadre de son rapport de mission d’observation des élections municipales et régionales, du 13 octobre 2018 en Côte d’Ivoire, le Secrétaire général, par ailleurs représentant de la Fédération internationale  de la paix mondiale, Niagne Falilou Bandjè continue  d’égrener les défaillances liées au scrutin, tant à Abidjan qu’à l’intérieur du pays.

vote.Accréditée par la Commission électorale indépendante (Cei), la Fédération internationale des Ambassadeurs de la paix mondiale a déployé 58 experts électoraux internationaux sur toute l’étendue du pays pour observer les élections locales d’octobre 2018.  Leur mission a commencé avec la campagne électorale jusqu’au jour des élections.

En effet, Niagne Falilou Bandjè indique que pendant la campagne, il y a eu la destruction d’affiches par les partisans de certains candidats tant dans le District autonome d’Abidjan  qu’à l’intérieur du pays : «Ces actes n’honorent pas la démocratie à Koumassi, Port-Bouêt, Abobo, Guiglo, Facobli, Lakota et Grand-Bassa », affirme   Niagne Falilou.  Selon lui,  ces élections locales se sont déroulées dans un climat empreint de violences et de destruction de quelques urnes dans les centres lieux et bureaux de vote à Bonoua, Koumassi, Lakota, Port-Bouêt, Divo, San-Pedro, Plateau, Abobo, Yopougon, Seguéla, Ferkessedougou, Facobli et Guiglo. Ce qui fait trop.

«De nombreuses irrégularités ont été constatées dans le dispositif technique qui a contribué à la création de désagréments, des incohérences sur le listing électoral ainsi que la question criarde de stickers. Nous avons constaté à Grand-Bassam, de nombreux bureaux de vote, notamment au centre polyvalent, à l’Epp Bassam et au centre social, un disfonctionnement avéré au regard de l’absence de présidents de bureaux de vote et des membres du secrétariat de la mission d’observation. Lorsque plus tard quelqu’un se présente en qualité de président, il se voit dans l’obligation de choisir au sein des électeurs des personnes qu’on lui imposait par moment  par des partisans d’un autre candidat.  Ce que nos observateurs ont véhément dénoncé et déploré puisque cela est incompatible pour la préservation d’une élection juste équitable et transparente», révèle l’expert international électoral.

DANS PLUSIEURS LOCALITES DES URNES ET DES PROCES-VERBAUX  EMPORTES

election au burkina asoLa mission d’observation des élections couplées  s’est dit satisfaite de la reprise des élections à Port-Bouêt et Facobli. Selon elle, une telle décision aurait dû s’appliquer également à Daloa, San-Pedro, Lakota et Bonoua. De façon générale, selon la mission, au regard des suffrages exprimés, la victoire du Rhdp est incontestable suivi des indépendants et du Pdci-Rda. Pour Niagne Falilou Bandjè, la Cei a pris de meilleures dispositions pratiques à la proclamation des résultats après la communication des Cei locales et régionales.

«Mais, seulement  nos experts électoraux se sont offusqués et surtout gênés de constater des suffrages communiqués provisoirement à Grand-Bassam  incompatibles à la réalité des résultats au terme de la compilation à la préfecture. Que les contestations soient prises  en compte par les femmes et les hommes intègres de la Cour Constitutionnelle pour dire le droit », a conseillé l’expert international électoral, Niagne Falilou Bandjè.

ATT.

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