Coton-Anacarde-Après le rapport de l’IGE : La réhabilitation du DG et du DGA réclamée ?

anacardesLe président du Réseau des journalistes spécialisés en café-cacao et cultures pérennes (RJS CC), Romaric Sako après une séance de travail avec le bureau exécutif de la structure, réclame la réhabilitation du directeur général du Conseil coton et de l’anacarde et son adjoint suspendus par le président de la République pour enquête relative aux faux bruits de détournements dans le secteur.

anacardes«Nous voulons d’abord féliciter le chef de l’Etat qui avait décidé de la suspension du Dg et du DGA du CCA suite aux bruits de détournement de l’argent destiné à la sacherie. Il le fallait pour y voir clair. Maintenant que l’Inspection générale d’Etat vient de montrer qu’il n’y a pas eu de détournement, nous demandons à notre papa Alassane Ouattara de réhabiliter dans leur fonction le Dg du CCA, Sanogo Malamine et son adjoint », a déclaré Romaric SAKO premier responsable du Réseau des journalistes spécialisés en café-cacao et cultures pérennes.

« Nous avons dénoncé les accusations de certains journalistes manipulés par des mains obscures accusant la direction générale du Conseil coton et anacarde de détournement. Nous savions que c’était une manipulation au point que nous l’avions condamnée. Malheureusement, nous n’avons pas été suivis. Et ceux qui dirigent avec brio le Conseil du coton et de l’anacarde ont été suspendus. Etant donné que la vérité vient d’être connue, les journalistes spécialisés en café-cacao et cultures pérennes souhaitent que les responsables de la direction générale du CCA Humiliés devant leurs collaborateurs, amis, parents et devant toute la nation  reprennent leur poste étant donné que la Côte d’Ivoire est un pays de droit et de justice ».

dg anacardePour Romaric Sako et son bureau exécutif, le dénigrement contre ces bons gestionnaires ne mérite pas de mettre fin à leur carrière. Ils ont bien commencé. Pendant deux bonnes années, ils ont travaillé pour rehausser l’image de la filière et celle des braves paysans. Les journalistes spécialisés indiquent qu’il faut donc cesser de manipuler la presse pour attaquer l’économie du pays.

« Ce ne sont pas des grilleurs d’arachides qui dirigent les structures. Ouattara a fait des choix judicieux en nommant tous ses directeurs généraux qui ont travaillé avec probité, depuis 2011. Tous ceux qui s’attaquent donc aux directeurs généraux sont les ennemis de l’économie ivoirienne. Le président de la République et le Premier ministre doivent le savoir. Il faut donc éviter de limoger les Dg parce qu’ils y a eu bruits. Pour nous il faut vérifier ces bruits avant de suspendre et limoger », a noté le journaliste spécialisé en cultures pérennes.

Il a invité le gouvernement à punir tous ceux qui sont derrière cette manipulation. Il faut rappeler que sur saisine de l’Association des exportateurs de noix de cajou de Côte d’Ivoire (AEC-CI) aux fins d’arbitrage, l’Inspection générale d’Etat (IGE) a conduit un audit pour se faire une opinion sur le fameux détournement de fonds dans la filière anacarde qui a fait l’actualité du secteur agricole ivoirien.

anacarde2Concernant particulièrement la gestion financière de la sacherie export, point déclencheur de l’audit commandité par la Haute autorité de la bonne gouvernance (HABG) auprès du cabinet Deloitte Côte d’Ivoire. Un rapport de l’IGE conclut qu’il n’y a pas d’anomalie dans la gestion des fonds destinés à la sacherie export. Une conclusion qui ressort des rencontres avec le collectif des exportateurs, le fournisseur (la société Synergie 3A), la direction générale du Conseil du coton et de l’anacarde, appuyés par l’examen des documents (loi, décrets, communication en conseils des ministres) relatifs à l’organisation et au fonctionnement du Conseil du coton et de l’anacarde, à la sacherie et à la gestion de la sacherie export.

Le rapport indique que la gestion du compte bancaire dédié à la sacherie export ne comporte pas d’irrégularité tant du point de vue de la prise en compte dans la comptabilité du Conseil du coton et de l’anacarde que de la transaction des 200 millions FCFA d’achat de sacs de jute en avril 2015. C’est dans ce cadre que les journalistes spécialisés en café-cacao et cultures pérennes sont montés au créneau pour réclamer la réhabilitation des responsables de la direction générale.

recolte-anacarde-1130x600« Si les journalistes distillent souvent de fausses informations, c’est parce qu’ils ne reçoivent pas de formation, une fois qu’ils sont sur le terrain. C’est pourquoi, j’invite le gouvernement et tous les acteurs des cultures pérennes à donner les moyens humains, logistiques et financiers aux journalistes pour recevoir une bonne formation dans ces secteurs agricoles », a Conclu Romaric Sako.

DAVID GOGBE

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