ET POURTANT EN COTE D’IVOIRE LES ANIMATEURS ET JOURNALISTES DE RADIOS DE PROXIMITÉ EXERCENT DANS LA PRÉCARITÉ ABSOLUE
L’Union des Radios de Proximité de Côte d’Ivoire (Urpci) a organisé à la Maison de la Presse d’Abidjan (Mpa), sise au Plateau, la 8ème édition de la journée mondiale de radio avec comme : thème principal: ‘’Les radios de proximité outil de promotion du dialogue, de la tolérance et de la paix’’. Cette édition est placée sous la présidence de Sidi Tiémoko Touré, ministre de la Communication et des Médias, représenté par Agnès Kraidy, conseillère technique dudit ministère.
Et c’est chaque 13 février de l’année, que l’Unesco décrète la célébration de la journée mondiale de la radio. En Côte d’Ivoire elle est dédiée aux radios de proximité. Il appartient donc à chaque fédération ou acteur de radio d’amplifier sa voix auprès des populations, sous l’égide du ministère de tutelle. Karamoko Bamba, président de l’Urpci, forte de 140 membres, a copris et fait appliquer le message de l’Unesco.
A cette occasion historique, un panel organisé a enregistré la 
participation des animateurs et journalistes, eux-mêmes, des institutions, des décideurs, de l’Unesco et des partenaires au développement. Avec ses 20 ans d’existence, la radio de proximité a un bel avenir malgré les difficultés qui émaillent son fonctionnement. Selon le président de l’Urpci, quand on jette un regard rétrospectif sur la vie de la radio de proximité, il y a une nette évolution et une satisfaction après ces deux décennies. « Il y a des jeunes animateurs et journalistes qui sont sortis des écoles de formation professionnelle et d’autres qui n’ont pas eu cette formation que nous formons et renforçons leur capacité pour qu’ils deviennent des professionnels véritables. Cela est une réalité qui fait la fierté de nos radios », a rassuré le président Karamoko Bamba.
Avant, il n’y avait que 50 radios de proximité, mais aujourd’hui, la Côte d’Ivoire en compte 150. Toute chose qui fait croire que les populations s’intéressent de plus en plus à la radio de proximité et cette tendance est relative à l »engagement de ceux qui créent et à la volonté des animateurs. Nonobstant les difficultés de tous ordres, certaines radios utilisent des supports technologiques de pointe pour aller au-delà de l’existant. « Des défis énormes restent à relever sur le terrain. Nous devons nous approprier ce thème de l’année dans nos radios par la réalisation des émissions sur la paix, la réconciliation, le dialogue et la tolérance. Nous devons faire en sorte que ces notions soient incrustées dans l’esprit des populations. La radio de proximité faisant partie des priorités dans les différentes localités du pays, livrer des informations de qualité appelle à l’utilisation de personnel de qualité, de matériel de pointe qui a un coût non négligeablepour un confort d’écoute.
Le président de l’Urpci, Karamoko Bamba, qui est un grand professionnel de la communication et des médias invite les uns et les autres à disposer d’une claire conscience de leur profession et de leur importance en tant que animateurs et journalistes de radios de proximité.Toutefois, demande que des programmes émanent des populations, qu’elles soient approchées et consultées, c’est-à-dire que celles-ci soient associées aux programmes des radios pour qu’elles se sentent plus concernées.
En Côte d’Ivoire les animateurs et journalistes de radios de proximité exercent dans la précarité absolue. Face à cette situation le président de l’Urpci appelle à la solidarité des uns et autres pour 
l’amélioration des conditions d’épanouissement des acteurs de la radio. A noter que cette journée mondiale de la radio est marquée par la présence d’EvelyneDeba, représentant l’Unesco et de plusieurs personnalités du monde des médias et de la communication ivoirien. A.T.T.
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