Candidat éligible à la présidentielle 2015, mais recalé pour sa défense des Autochtones, Gnamantêh Nanankoua, président du Congrès national Populaire, dans une adresse invite, l’actuel chef d’Etat ivoirien à une retraite bien méritée.
Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, le vendredi 15 février 2019 était en France. Bien évidemment, «sans manquer», il a rencontré le président de la République française, Emmanuel Macron. Alassane Ouattara en France sans voir son maître à penser ! Entre autres sujets abordés, ils ont évoqué, sans manquer, la question du franc CFA qui défraie la chronique actuellement entre ceux qui souhaitent un Cfa, Communauté financière africaine, mais appelé à sa création, le mardi 25 décembre 1945, Franc des colonies françaises d’Afrique, autonome non arrimé à l’Euro, hier Franc français, et ceux, dont Alassane Ouattara, qui tiennent à cette coopération esclavagiste comme à la prunelle de leurs yeux.
En Côte d’Ivoire, dès vous évoquez cette histoire de sortie du CFA de l’Euro, vous vous entendez dire : Ouattara est un économiste, il sait de quoi il parle. Eh bien, ce sont d’autres économistes qui eux aussi savent de quoi ils parlent. Au demeurant, c’est sur cette question de la sortie du Cfa que l’un d’eux, Kako Nubukpo, a affirmé : Alassane Ouattara doit prendre sa retraite avec son CFA esclavagiste, lui né en 1942 et le Cfa en 1945. Pour passer la main à une autre génération d’économistes ! D’ailleurs, sans être un économiste, on sait que dans une transaction entre deux personnes, un intérimaire ne perd jamais. Du temps où les Alassane Ouattara travaillaient au Fonds monétaire international (Fmi), ils ne jouaient que le rôle d’intermédiaire entre les bailleurs de fonds, c’est-à-dire les hommes riches, et les pays africains, endettés et pauvres. Les ajustements structurels de ces intermédiaires, bardés de diplômes, n’ont rien donné, n’ont jamais développé aucun pays africain pauvre. Bien évidemment, plus les années passaient, plus les riches devenaient plus riches et les pays pauvres s’enfonçaient dans la misère.
Pis, ces bailleurs de fonds font tout pour placer à la tête de nos Etats leurs hommes fantoches pour piller nos ressources. D’où l’acharnement, par exemple, d’Alassane Ouattara à maintenir coûte que coûte le CFA arrimé à l’Europe. Et surtout le sourire qu’il affichait à sa sortie d’audience avec Emmanuel Macron. Assurément, son interlocuteur du jour a dû confirmer après Hamed Bakayoko, samedi 19 janvier 2019, que pour la présidentielle en Côte d’Ivoire en 2020 «c’est déjà bouclé…c’est déjà réglé, quel que soit le sang versé» comme en 2011.
Mais en son for intérieur, Alassane Ouattara sait que l’heure de sa retraite a sonné. Il doit prendre sa retraite pour que le sang ivoirien ne coule pas à nouveau en 2020. Le Congrès national populaire (Cnp) ne voit pas comment Alassane Ouattara peut gagner une élection contre une coalition Bédié (Pdci), Soro (Cp), Gbagbo (Fpi) et les autres partis politiques de l’opposition !
Notre Combat, l’Unité des Autochtones du Sud, de l’Est, du Centre, de l’Ouest et du Nord de la Côte d’Ivoire. Depuis Morokro-village, le jeudi 21 février 2019.Pour le Cnp, Gnamantêh Nanankoua Autochtone ivoirien, mieux, Ivoiritaire !
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