ABIDJAN :UN ENSEIGNANT LIVRE LA VÉRITÉ SUR LA MARCHE HISTORIQUE A L’UNIVERSITÉ 

La marche du 22 février à l’université Félix Houphouët-Boigny dévoile le malaise qui existe entre les enseignants chercheurs des facultés des sciences et certains de leurs collègues des facultés des lettres

«Dans le monde universitaire, les dissensions sont très grandes entre les enseignants sur la réglementation et le paiement des heures complémentaires. Ce clivage est lié au motif des grèves qu’on veut nous imposer» déclare le Professeur K. H. A. du Laboratoire d’endocrinologie.

Pour cet Enseignant-chercheur, le volume d’heures complémentaires (de 2000 à 4 000 heures) que revendiquent certains de ses collègues des lettres sont impossibles à effectuer par un enseignant. 4000 heures reviennent à 500 jours de travail dans l’année (4 000/ 8h de travail dans la journée). Notre interlocuteur vas plus loin en nous signifiant que les enseignants des facultés des sciences (Sciences médicales, Biosciences, STRM, SSMT et Mathématiques Informatique) n’ont pas voulu participer à cette marche qu’ils traitent de la marche des escrocs. « En science généralement, nos toges sont décorées par des fleurs rouges ou vertes » poursuit-il, «alors que celles de nos collègues des lettres sont jaunes ou orangées ».

GREVE ENSEIGANT UNIVSERSITE«Il est intéressant de signaler que Dr. KOUASSI Johnson (enseignant en Anglais) et ces amis des facultés des lettres (LLC, SHS, UFRICA) veulent continuer à se sucrer sur le dos du contribuable ivoirien. Ces enseignants imposent le paiement d’heures complémentaires variant entre 2000 et 4000 heures avec des montants compris entre 12 000 000 et 24 000 000 par an en plus du salaire sans aucun contrôle.  Chose contre laquelle le Président de notre institution reste intransigeant. Pour Abou KARAMOKO, le paiement des heures complémentaires doit se faire sur la base des heures effectuées avec preuve d’effectivité du travail fait. Il est inadmissible que des personnes qui comptent parmi les fonctionnaires les mieux nantis en Côte d’Ivoire sur le plan salarial, veuillent s’enrichir illicitement sur le dos du contribuable ivoirien ».

Sur la question de la détention de Dr KOUASSI Johnson, les avis restent mitigés entre les maîtres du temple du savoir quant à sa libération. Selon nos informations, une plainte traînait déjà au pied du Docteur ZAMINA Johnson pour violence, séquestration et menace de mort. En plus de cela, s’ajoute le motif de trouble à l’ordre publique perpétrer par le Porte parole de la CNEC suite à la confiscation et à la destruction des feuilles d’examen des étudiants de Licence 2 des Sciences économiques le lundi 18 février 2019. «C’est irresponsable pour un enseignant de sa trempe d’hypothéquer l’avenir des enfants des honnêtes paysans qui souffrent beaucoup pour la scolarisation de leurs enfants», explique le Professeur K. H. A. du Laboratoire d’endocrinologie.

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Malgré l’insistance de l’administration universitaire sur la nécessité de poursuivre l’instruction judiciaire jusqu’à son terme, plusieurs voix dans les milieux syndicaux s’élèvent pour exiger sa libération. Les jours à venir nous situerons.

DG

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