La question des femmes porteuses de fistule obstétricale est une préoccupation pour l’Etat ivoirien et ses partenaires au développement. Parmi-ceux-ci, figure l’association ivoirienne pour le bien-être familial (AIBEF) et ses partenaires financiers KOICA et UNPA à travers le projet «produit 1 : les services intégrés de santé sexuelle et reproductive de qualité sont disponibles et accessibles pour répondre aux besoins des populations les plus pauvres ou affectées par les situations de crises humaines.

En effet, les ex-porteuses de fistules obstétricales ont suivi une formation avec le partenaire A.D.R sur la gestion des activités génératrices de revenus et le montage des plans d’affaires. Le projet est exécuté dans huit localités dont la région du Tonkpi. Il s’agit dans le projet PTA fistule 2019 de renforcer la prévention et la prise en charge des fistules obstétricales à partir de la mobilisation communautaire, le repérage des cas, la réinsertion sociale et économique des femmes guéries de fistule.

Selon Mme N’Guessan Micheline, sage-femme et par ailleurs coordonnatrice régionale de l’AIBEF à Man, ce séminaire, est de renforcer les capacités de ces 10 ex-porteuses de fistules obstétricales sur la gestion des AGR, comptabilité simplifiée, et la séance d’éducation aux remplissages des cahiers de compte. Après cette formation, elles recevront dans les prochains jours des kits d’installation afin de leur permettre d’être autonomes. «Je vous invite à être les relais auprès des populations dans les villages et hameaux parce que, cette maladie dite de la honte se guérit. Je compte sur vous pour le bien-être des femmes qui souffrent en silence a-t-elle exhorté.

Dan de San

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