ABIDJAN-URGENT-GOHOUROU CLAUDE SAISI D’UNE PEUR PANIQUE, OBTIENT LE RABAT DU DÉLIBÉRÉ, LE JUGE DANS LA TOURMENTE

Affaire détournement de 4,658 milliards destines a l’indemnisation de 6.624 victimes par Gohourou Claude, Kone Cheick Oumar, Afriland First Bank et autres. Le délibéré civil de ce jour jeudi 25 avril 2019  rabattu par le président du tribunal. La manifestation des victimes devant le siège de la SGBCI empêchée par les forces de l’ordre.

PAR HM

 Un courrier de Gohourou Claude informant de sa volonté de faire déposer par son conseil, des écritures dans la procédure et le tour est joué. Une fois encore dirait un observateur du tango  judiciaire toxique. Venues en nombre impressionnant, c’est avec un gout de fête inachevée suite au rabat du délibère civil prévu ce jeudi 25 avril 2019,   au jeudi 16 mai 2019 par le président du tribunal du plateau, que les victimes des déchets toxiques qui tambourinent, depuis des années, aux portes de la justice  ivoirienne  ont dirigé leur cortège  de  manifestation vers  le siège de la SGBCI au Plateau. Et pour cause : tout leur déboire est partie du jeu tristement trouble et sombre de cette banque. Mais  elles seront bloquées net ! Par les forces de l’ordre, bien programmées. Une  journée  très  mouvementée au  rythme du tribunal du Plateau.

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LE COMBAT DES VICTMES DES DECHETS TOXIQUES AVEC CHARLES KOFFI LEDEBATIVOIRIEN.NET Ce jeudi du 25 avril 2019, date prévue pour le délibéré civil relatif à l’affaire, détournement de 4,658 milliards destines a l’indemnisation de 6.624 victimes par Gohourou Claude, Kone Cheick Oumar, SGBCI, Afriland First Bank et autres, les victimes des déchets toxiques d’Abidjan et banlieue prennent d »assaut le temple de Thémis. Mais là, elles apprennent du président du Tribunal de Première Instance, le Juge CISSOKO Amouroulaye Ibrahim,  que son Tribunal a été saisi d’un courrier du GOHOUROU Ziallo Claude François principal auteur du détournement des fonds alloués à l’indemnisation des victimes du Probo Koala, l’informant de sa volonté d’intervenir dans cette procédure. Et que sa requête a fait l’objet d’une délibération de son Tribunal au terme de laquelle, elle avait été favorablement accueillie par celui-ci. Les victimes accusent  le coup !

Le  président souligne par la suite qu’il ne pouvait en être autrement en raison du caractère sacro-saint du Principe du contradictoire. Toutefois, il souligne  que : «comme le délibéré de cette affaire a fait l’objet de plusieurs renvois», il autorise le Conseil de Gohourou Claude d’échanger ses conclusions avec les victimes dans un délai maximum de deux semaines à compter de ce jour, jeudi 25 avril 2019.

CHARLES KOFFI HANON VICTIEMS DECHETQS TOXIQUESC’est ainsi que rebondissant sur cette décision dudit Juge, le Conseil Gohourou Claude condamné à 20 ans de prison ferme et qui jouit d’une liberté narguant  plaide pour un délai de trois semaines motivé par le fait qu’il se devait de collecter les éléments de cette procédure au Greffe dudit Tribunal dont il n’avait pas reçu signification de l’exploitd’assignation.

En réplique, Charles  Koffi, président du réseau nationale des victimes des déchets toxiques de côte d’Ivoire fera observer au Tribunal que, le 13 janvier 2015, GOHOUROU Claude et tous les autres défendeurs concernés par cette procédure civile ont été entendus par le Président de la Chambre des Délits Economiques du Tribunal de Première Instance du Plateau dans le cadre de la procédure pénale y relative et ont été condamnés à 20 ans de prison ferme. Et ce, pour abus de confiance, complicité d’abus de confiance et blanchiment de capitaux portant sur la somme de 4,658 milliards de F CFA destinés à l’indemnisation des victimes.

Que suite à cela, GOHOUROU Claude et tous les autres prévenus ont fait appel dudit jugement et la Cour d’Appel du Plateau, au terme de l’arrêt correctionnel et contradictoire N°645/16 du 27 Juillet 2016 a confirmé ce jugement dans toutes ces dispositions déclaratives de culpabilité à l’égard de GOHOUROU Claude et de tous ses Co auteurs et complices. Et cette décision pour faire de la tautologie a été contradictoire à l’égard de tous.

Tous ces condamnés n’ayant pas cru devoir former un pouvoir en cassation dans le délai de 15 jours légalement imparti à compter du 27 Juillet 2016, date du prononcé de cet arrêt, les victimes ont dû se désister de leur pourvoi en cassation pour engager leur responsabilité civile délictuelle et quasi délictuelle devant ce Tribunal sur la base de cet arrêt correctionnel devenu définitif sur l’action publique.

Charles Koffi souligne au Président du Tribunal que les défendeurs dans le cadre de cette nouvelle affaire ont été assignés devant son Tribunal début du mois de mars 2018. Que le 29 Novembre 2018, cette affaire a été mise en délibéré par lui, le 7 février 2018, puis prorogée au 28 février 2018, puis au 28 mars 2018. Que cela avait fait déjà l’objet de trop de reports si bien que le maximum de temps a été donné à tous les adversaires pour participer à cette procédure et aussi, à l’effet de respecter ledit principe du contradictoire.

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Poursuivant son argumentation, le président du Réseau des victimes s’est  retourné en demandant au Président du Tribunal de regarder dans la salle. Et de dire : «Ces centaines de victimes qui ont effectué le déplacement ce jour dans l’espoir que vous vidiez ce délibéré sont pour la majeure partie du 3ème  âge. Et cela fait de 2009 à ce jour, 10 ans que ces vieilles personnes font le siège dudit Tribunal et de ce palais de justice dans l’espoir de voir leurs bourreaux définitivement condamnés au pénal, mais toujours en liberté  et les narguant, leur rembourser leur modique indemnisation au civil ».

Après son intervention, le Président du Tribunal et ses deux assesseurs ont délibéré séance tenante sur le siège et ont fixé les échanges d’écritures au 16 mai 2019. A cette date, le Président du Tribunal promet  de fixer à nouveau le délibéré de cette affaire de détournement de 4,658 milliards destines a l’indemnisation de 6.624 victimes par Gohourou Claude, Kone Cheick Oumar, SGBCI, Afriland First Bank et autres, dans une date très brève.

Par ailleurs, le Président de la Cour,  souligne que le montant de cette somme était très important si bien que sonTribunal n’avait pas le droit de prendre une décision à la légère. Alors que dans le montant demandé exception faite des dommages et intérêts pour le préjudice subi et qui est laissé à la discrétion dudit Tribunal, du fait de l’indemnisation détournée  par GOHOUROU Claude et ses acolytes et qui date de 10 ans à ce  jouir, chacune des victimes n’aura pas droit pas à la totalité de cette somme mais plutôt de son indemnisation d’un montant de 727.500 F CFA. Seulement, dans une affaire ou certaines sont décédées, d’autres se meurent et trainent des séquelles desdits déchets et d’autres encore sont malades.

LA MANIFESTATION DEVANT LA SGBCI PLATEAU STOPPEE

VICTIMESLes victimes prennent alors  acte de la  décision du Tribunal et massivement effectuent un déplacement sur le siège de la SGBCI pour exiger à cette structure bancaire, le reversement de la somme de 4 milliards 294 millions 507 mille 321 F CFA retenue injustement par elle, depuis le 31 mars 2010 et ce, après l’arrêt brusque et définitif de l’indemnisation des victimes à la date du 19 mars 2010.mais elles seront  interceptées dans leur progression au niveau du 1er Arrondissement du Plateau par le commando du Commissaire GONDO Pierre Wilfried dudit Arrondissement. Un détachement du GMI et de la BAE et 3 Cargos de police sont  postés. Les échanges avec le Commissaire et les victimes selon les observateurs auront été courtois. Après avoir présenté au Commissaire de police un courrier, du 19 avril 2019 adressé au Préfet d’Abidjan l’informant de la tenue ce sit-in pacifique devant le siège de cette banque pour justifier de la régularité de cette manifestation,

Charles Koffi, chef de file des victimes des déchets toxiques a sur le coup de 14 heures  obtient des victimes, leur volonté de rentrer chez elles. Tout en les informant d’une tournée de mobilisation à partir du samedi 4 mai 2019 en vue de la conduite à tenir face à la SGBCI.

H.  MAKRE

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