L’état de Côte d’Ivoire s’est engagé à indemniser les victimes des crises ivoiriennes. C’est ainsi que, le 21 avril dernier, le ministre de la solidarité et de la pauvreté Mariatou Koné a foulé le sol de Duékoué pour soutenir et apporter la compassion de l’état de Côte d’Ivoire aux victimes de ladite cité. Au titre des allocutions, le premier magistrat de la commune de Duékoué, Guibony Honoré a exprimé sa gratitude au gouvernement pour les différents efforts consentis pour soulager les victimes des différentes crises qu’a connues le pays. « Vous-venez de réconcilier les victimes qui étaient laissées pour contre parce que Duékoué, c’est la cité des martyres » a-t-il dit

Selon lui, le conseil municipal de Duékoué a inséré dans son programme la vision du président Alassane Ouattara, celle de la paix, d’amour, du vivre ensemble et de la cohésion sociale, car Duékoué a assez souffert des affres de la crise. Au cours de son allocution, il a fait le point de la tornade qui s’est abattue sur la cité le 03 Avril causant d’énormes dégâts notamment, 8 groupes scolaires et 3 collèges privés décoiffés par la tornade. Et a-t-il plaidé auprès du Ministre, l’extension du réseau électrique et de 10 Kms de bitume pour la ville de Duékoué.

Dié Celestine, porte-parole des victimes a félicité le Ministre et l’état pour le soutien qu’ils apportent aux victimes de la Côte d’Ivoire en général et en particulier celles de Duékoué et souligné qu’elles utiliseront à bon escient ce qu’elles recevront du Ministre. Le ministre de la solidarité et de la pauvreté, Mariatou Koné a exprimé sa compassion aux 92 ayant-droit de victimes qui ont toutes reçues un chèque de 150.000 Fcfa et un bon de médicament de prise en charge ainsi que la baguette somme d’un million pour la famille du décédé. Aussi a-t-elle indiqué que le président a instruit le ministère qu’elle dirige à indemniser toutes les victimes de la crise et la post-crise électorale.

« C’est une mission que nous devons réussir ensemble » a-t-elle souhaité. C’est pourquoi, elle a invité les chefs traditionnels, garants de la tradition à orienter l’état à la transparence en recensant les vraies victimes parce que beaucoup de fraudes sont constatés dans la ville, et cela ne facilite pas le travail que l’état consent quotidiennement pour les victimes. Evitez de vous faire recenser par des intermédiaires. Soyez vigilants afin que vous ne soyez pas grugées parce que l’état se souci de vous » a-t-elle invité.

Dan de San

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