ABIDJAN:ANNE OULOTO EFFRAYÉE PAR LE DÉSASTRE DE SES PROPOS ACCUSE SIMONE GBAGBO

Difficile de se la couler douce après des propos déplaçant l’histoire et niant ses faits. Attaquée de toutes  parts, après le dénie du ‘‘génocide wê’’ Anne  Ouloto après N’douci a reparlé jeudi 9 mai 2019 à Abidjan!  La ministre de l’Assainissement et de la Salubrité accuse les Ivoiriens de politiser la question des tueries dans l’Ouest durant la longue crise ivoirienne militaro politique de septembre 2002 à 2011. Mais elle pointe du doigt principalement une personnalité de  l’opposition : l’ex-première dame Simone Gbagbo !

Cependant, la présidente du conseil régional du Cavally,  veut rattraper les dégâts estimant, que les commentaires sur la toile, «sont de tendances à ramer à contrecourant des actions de paix et de cohésion qu’elle n’a de cesse de prôner.  Ce sujet est très sensible et nous ne devons pas le politiser. Les Wê ont été victimes de crime contre l’humanité». Et pour soutenir  sa nouvelle vision, Anne Ouloto  explique ainsi que ses propos, dans la localité de N’Douci, ont été simplement extraits de leur contexte à des fins de «remuer le couteau dans la plaie», estimant que, «un seul Wê tué est inacceptable à plus forte raison plusieurs de nos parents tués». En visite à Ndouci, elle dit clairement ceci : «Si un peuple Wê avait été victime de génocide, je ne serais pas en vie, moi qui vous parle parce que je suis Wê…». Cette déclaration suscite encore de vives réactions.

anne oulotto nie accsueMais pour Anne Ouloto, il est malsain pour des politiciens, notamment l’Ex-première dame, Simone Gbagbo, de se servir de cette tragédie à des fins politiciennes. « Peut-être que si elle était Wê, elle aurait mesuré la souffrance que j’ai ressentie quand je l’ai entendu parler. Cela veut dire que, en Côte d’Ivoire, on déteste les Wê au point de s’organiser pour les exterminer (…).  Personne parmi les cadres que nous sommes, n’a dit que nos parents n’avaient pas souffert, qu’ils n’ont pas été tués. Que personne n’aille dans le sens de la division, restons concentré sur notre dynamique de cohésion et de paix, sur le bonheur qui arrive chez nous par les actions de développement amorcées par le gouvernement».

Anne Ouloto invite ses parents, « à tendre la main aux uns et aux autres.  Je souhaite ANNE OULOTO NIE LE GENOCIDE WEque ceux qui viennent chez nous sèment l’amour et la cohésion ». Certainement qu’elle tend  la main à Simone Gbagbo.

Grace Ozhylly

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